Anna (Ella Hunt, The More You Ignore Me) prévoit partir en Australie avant de commencer l’université, ce que son père (Mark Benton, The Halcyon) désapprouve fortement. La jeune lycéenne, qui travaille dans un salon de quilles pour payer son voyage, est toutefois loin de se douter qu’une menace inattendue frappera la petite ville anglaise de Little Haven à la veille de Noël: une invasion de zombies. Anna fera tout en son pouvoir pour rejoindre son père malgré les nombreux obstacles.
Si les comédies musicales vous répugnent, arrêtez de lire! Ce film n’est définitivement pas pour vous. Par contre, si c’est votre tasse de thé, impossible de ne pas tomber sous le charme de cette rocambolesque aventure chantée. La force d’une bonne comédie musicale réside évidemment dans sa musique et celle d’Anna and the Apocalypse est franchement réussie. C’est la grosse pop bonbon et accrocheuse à laquelle on peut s’attendre dans ce genre de production, en plus des nombreuses chorégraphies qui sont très bien rendues.
Tout film du genre se doit, non seulement d’avoir une solide trame sonore, mais également des acteurs pour livrer ces chansons et leurs émotions. Le réalisateur écossais John McPhail (Where Do We Go From Here?) dirige parfaitement ses acteurs, qui prennent grand plaisir à jouer et à chanter cette histoire abracadabrante. On dirait que chaque interprète était né pour son rôle tellement ils ont bien été choisis. Hunt rayonne dans son rôle d’Anna et dégage une énergie contagieuse rendant l’expérience bien amusante. Il en va de même pour Malcolm Cumming, qui interprète son meilleur ami John. Considérant qu’il s’agit de son premier rôle, sa performance est impressionnante.
Évidemment, McPhail ne réinvite rien et son scénario ne fait pas preuve d’une grande créativité. Par contre, il sort légèrement des sentiers battus et réussit même parfois à surprendre. Ne vous attendez pas à être renversé par l’histoire: vous savez très bien à quoi vous attendre. Les vilains sont caricaturaux au possible, mais le réalisateur assume à fond la caisse tous les clichés et le résultat demeure extrêmement divertissant. L’humour fonctionne en même temps qu’on se retrouve dégoûté par l’amoncellement de sang tout le long de l’aventure.
Rares sont les expériences cinématographiques à Fantasia où l’ont sort avec l’envie de chanter et danser dans les rues! Définitivement, une belle surprise pour les amateurs du genre.
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