The Devil Comes at Night était l’un des films les plus attendus de cette cuvée 2022 du festival Blood in the Snow. Ce premier long-métrage du cinéaste Scott Leaver était présenté en première mondiale et le synopsis semblait plutôt prometteur. Que raconte le film exactement?
Ben est un boxeur qui vient de s’attirer les foudres des habitants d’un petit village en se bagarrant dans un bar. Il n’est pas dans ce coin reculé sans raison. Son objectif est de fouiller la maison déserte de son père, récemment décédé. Il espère y trouver son héritage dans un coffre-fort camouflé dans la demeure. Voilà que des voisins étranges viennent frapper à la porte à tour de rôle et Ben comprend bientôt qu’il est entouré par les membres d’un culte.
Très difficile de ne pas faire un lien entre la similarité de ce long-métrage à celle du très moyen The Long Night paru en début d’année. Pourtant, même en oubliant ce qui est assurément une coïncidence, les scénaristes de The Devil Comes at Night n’ont rien de bien original à nous servir et recyclent des idées maintes fois vues dans le cinéma de genre sans pour autant réussir à créer le moindre suspense. On nous plonge dans un festival de dialogues explicatifs grossiers qui trahissent le faible budget tout en démontrant l’unidimensionnalité des personnages.
À la réalisation, Leaver semble totalement prisonnier de son budget et signe une mise en scène monotone et impersonnelle. La distribution, laissée à elle-même, n’est pas totalement incompétente, mais aucun de ses membres ne se démarque vraiment.
Au final, The Devil Comes at Night se veut une déception dans son ensemble.
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