C’est ce vendredi qu’on pourra voir We Have a Ghost (Nous avons un fantôme), l’adaptation cinématographique de Ernest, une nouvelle de Geoff Manaugh parue en 2017, chez nos amis Netflix. Christopher Landon (Happy Death Day, Freaky) signe à la fois le scénario et la réalisation du film qui met en vedette David Harbour (la série Stranger Things). Les fans du cinéaste seront toutefois déçus puisque cette nouvelle production est beaucoup moins efficace que ses précédentes comédies d’horreur.
À peine emménagé dans leur nouvelle demeure, Kevin (Jahi Di’Allo Winston, The Dead Don’t Die) fait la rencontre d'Ernest, un fantôme qui hante son grenier. Se liant d’amitié avec le spectre, le jeune homme publie une vidéo de ce dernier sur le Web, où il deviendra la sensation de l’heure. Les choses tournent toutefois mal lorsque la CIA décide de s’en mêler, et le duo devra tout faire pour découvrir la vérité sur la mort de l’homme afin de l’aider à effectuer le grand voyage.
We Have a Ghost est assez divertissant, particulièrement pendant sa première heure. Les dialogues sont cocasses et on apprend à bien connaître les personnages. Les moments avec les protagonistes secondaires sont amusants, surtout ceux en compagnie de Jennifer Coolidge (la série White Lotus) dans le rôle d’une médium excentrique. Malheureusement, ses scènes se retrouvent presque toutes dans la bande-annonce, qu’on vous suggère d’éviter avant votre visionnement afin de vous garder quelques surprises. La jeune actrice Isabella Russo s’en sort de façon admirable en voisine et amie de Kevin et parvient à décrocher plusieurs rires. Erica Ash (Scary Movie 5), qui incarne la mère de la famille dépassée par les événements, est aussi excellente.
Malheureusement, c’est durant la deuxième heure que l’intérêt se perd. Le rythme s’essouffle grandement et on sent qu’on étire la sauce, alors que le récit passe plus de temps autour de l’intrigue peu intéressante entourant la mort d’Ernest. Harbour est un choix intéressant pour le rôle du fantôme, mais l’acteur n’arrive malheureusement pas à rendre son personnage vivant et livre ultimement une performance plutôt beige. À ses côtés, le jeune Jahi Di’Allo Winston se débrouille bien, même si on sent son jeu forcé à certains moments.
Au final, We Have a Ghost se veut un plus familial que ce à quoi Landon nous a habitués jusqu’ici. Sa réalisation est toutefois dynamique et parvient à nous livrer plusieurs moments rigolos. Dommage par contre que les soixante dernières minutes soient moins divertissantes, que le dénouement s’avère peu surprenant et original et que la conclusion ressemble presqu’à une production de la chaîne Lifetime.
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