La Cinémathèque québécoise de Montréal proposera en collaboration avec le Festival Fantasia cet été le cycle intitulé Histoires d’horreur, qui célèbrera plus de 120 ans de notre genre préféré.
Les détails et la programmation sont partagés aujourd’hui via communiqué:
Du 1er juillet au 31 août, le public pourra voir ou revoir de grands classiques du cinéma d’épouvante — de 1911 à 2021 — sur grand écran. Cette plongée dans l’horreur à travers 86 films proposera des films cultes et œuvres phares qui ont tracé le chemin à ce genre cinématographique. Si la programmation provient des quatre coins du monde, le cinéma québécois aura aussi une place de choix parmi la sélection des films.
C’est plus de 120 ans de cinéma d’horreur qui est proposé avec ce cycle, nous rappelant que le 7e art réussit à rendre concrètes et palpables nos peurs les plus profondément enfouies.
Sur l’écran, des images saisissantes (maisons abandonnées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes, etc.) risquent de vous faire vivre des sensations fortes, vous replongeant dans vos pires cauchemars, mais n’est-ce pas excitant d’avoir peur ?
Consultez le site de la Cinémathèque québécoise pour la programmation complète.
Parmi la riche programmation, des œuvres des pionniers Alfred Hitchcock (Psychose (1960)) et The Birds (1963)), Tod Browning (Dracula (1931)), William Friedkin (L’exorciste (1974)), Stanley Kubrick, (The Shining (1980)). Aussi, de grands classiques du cinéma muet tels que les films Nosferatu (1922) (Friedrich Wilhelm Murnau) et Le fantôme de l’Opéra (1925) de Rupert Julian, L’enfer (L’Inferno) (1911) (Francesco Bertolini Giuseppe De Liguoro et Adolfo Padovan), accompagnés par les pianistes de la Cinémathèque, feront assurément le bonheur des cinéphiles.
Les femmes à l’honneur
Plusieurs œuvres de réalisatrices d’ici et d’ailleurs sont aussi au menu. Mentionnons, entre autres, le film Titane, de Julia Ducournau (2021) (Palme d’or au Festival de Cannes 2021); Dans ma peau (2002) de Marina de Van, The Babadook (2014) de Jennifer Kent et Ravenous (1999) de la regrettée Antonia Bird. Le court métrage La table (2013) de la réalisatrice Izabel Grondin, figure de proue du cinéma de genre au Québec, et Slaxx (2020) d’Elza Kephart, un film qui réussit à conjuguer satire sociale et drame d’horreur, sont aussi de cette belle programmation.
Le genre d’ici à l’affiche
Le cycle fait aussi la part belle au cinéma québécois: le public pourra revoir des succès tels que Les affamés (2017) de Robin Aubert, qui avait raflé tous les honneurs à l’édition 2018 du Gala Québec Cinéma ou encore Sur le seuil (2003) d’Éric Tessier, le premier film québécois d’horreur à se classer au top du box-office. Mentionnons également, Le diable est parmi nous (1972) de Jean Beaudin, Thanatomorphose (2012) d’Éric Falardeau, La peau blanche (2004) de Daniel Roby et Ascension (2002) de Karim Hussain.
The Wicker Man: archives
Parallèlement, la Cinémathèque québécoise présentera du 4 juillet au 4 septembre l’exposition The Wicker Man: archives coïncidant avec les célébrations du 50e anniversaire du classique de 1973 de Robin Hardy.
Wicker-maniaques, réjouissez-vous: voici l’occasion unique de plonger dans l’univers de The Wicker Man (1973)! Photographies, correspondances, croquis et autres documents rares offrent un aperçu inédit sur le tournage – parfois tumultueux – de ce film fondateur du folk horror.
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