Six ans après Frankenstein lui a échappé : les tourments cinématographiques d’un mythe moderne, l’auteur québécois André Caron est de retour avec un autre essai qui risque grandement d’intéresser les fanatiques de cinéma de science-fiction intitulé Visions robotiques et extraterrestres : La xénopsie dans le cinéma américain.
Publié le 5 mars prochain aux éditions L‘Instant Même, Visions robotiques et extraterrestres promet une exploration fascinante de la manière dont des réalisateurs ont utilisé des effets visuels pour illustrer la vision des robots, des cyborgs, des intelligences artificielles (IA) ou des extraterrestres, afin de la distinguer de celle des êtres humains.
On explique plus en détail :
Ce concept, que l’auteur nomme « Xénopsie », nous confronte à une conscience autre qu’humaine et explore avec nous comment cette vision affecte les spectateurs qui s’abandonnent volontairement dans le regard de quelque chose d’autre, et comment elle se distingue de celle des êtres humains.
Comment définir exactement cette « Xénopsie »?
Pour créer ce néologisme, je me suis inspiré du mot « autopsie », issu de la racine grecque « autopsia » qui signifie littéralement « l’acte de voir avec ses propres yeux ». En substituant « auto » par le préfixe grec « xenos » (étranger) et en y greffant le sens d’« opsis » (voir) comme dans « biopsie », on obtient le nouveau terme « xénopsie » qui se définit alors comme « l’acte de voir avec ou à travers les yeux de l’étranger ou de l’Autre ». C’est précisément cet « acte de voir » effectué à travers les yeux de ces « Autres » du cinéma de SF que je vous propose d’explorer avec moi dans cet essai à l’aide d’une vingtaine de films.
Notre critique mentionnait à propos de Frankenstein lui a échappé : « … l’homme décortique l’ensemble du mythe avec assez de délicatesse pour séduire les novices, mais livre également d’étonnantes pistes aux chercheurs plus sensibles qui souhaitent étancher leur soif sur le sujet. »
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