Le 5 juin dernier paraissait le nouveau film de requins français Sous la Seine, réalisé par Xavier Gens (Mayhem!, Frontière(s), Cold Skin), chez Netflix.
Le film profite de la tenue prochaine des Jeux olympiques de Paris pour lâcher une horde de requins voraces dans la Seine lors d’un championnat du monde de triathlon.
Or, le réalisateur Vincent Dietschy (Notre histoire) comptait poursuivre Netflix pour « parasitisme », une notion proche du plagiat et de la concurrence déloyale. Selon le cinéaste, le scénario de Sous la Seine ressemble un peu trop à son projet Silure, sur lequel il travaille depuis maintenant plus d’une décennie.
Dietschy demandait le retrait du film de la plateforme, et des dommages et intérêts de plus de 3 millions d’euros au géant du streaming.
Suite à une audience tenue plus tôt cette semaine, le tribunal judiciaire de Paris a rejeté la demande, permettant ainsi à Sous la Seine à poursuivre sa route dans le catalogue de Netflix.
En effet, la justice a jugé la demande comme « irrecevable », car Dietschy et sa coscénariste Emily Barnett ont attaqué la branche française de Netflix et non son siège européen, basé aux Pays-Bas. L’ordonnance précise : « La société SAS Netflix France n’est pas l’exploitante, l’éditrice, ni l’hébergeur de la plateforme Netflix qui apparaît être la société Netflix International BV ».
Dietschy mentionne toutefois via communiqué vouloir contre-attaquer pour que sa cause qui concerne les droits d’auteurs puisse être entendue.
Depuis sa parution, Sous la Seine s’est avéré un véritable succès pour la plateforme. Le film s’est retrouvé numéro un du palmarès Netflix pendant deux semaines d’affilée, cumulant plus de 70 millions de vues depuis son lancement. Gens affirme même que le film est devenu le film français le plus regardé de tous les temps — tous médiums confondus.
Dans Sous la Seine :
Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d’un grand requin dans les profondeurs du fleuve. Elles n’ont d’autre choix que de faire équipe avec Adil, commandant de la police fluviale pour éviter un bain de sang au cœur de la ville.