En guise de cadeau de Noël, Métal Maniaques et Kristof G. vous offrent non pas un, ni deux, mais bien trois épisodes bonus! Eh oui, juste pour le plaisir de célébrer des franchises horrifiques qui, en plus d’être très chères à notre cœur de cinéphage, fêtent un anniversaire vénérable.
Aujourd’hui, en compagnie du mélomaniaque cinéphile Guillaume « Schøn » Lespérance, on se concentre sur un trio d’anti-héros qui ont à jamais changé nos vies depuis leur arrivée sur nos écrans il y a déjà quatre décennies, au courant de l’an de grâce 1984. Grâce au visuel, vous avez deviné que Kristof et Guillaume ont joyeusement discuté de ces bons vieux Toxie et Freddy (une paire d’affreux jojos qui n’ont pas des gueules de porte-bonheur), de même que du robotique tueur en série de modèle T-800 qu’incarnait Arnie.
Fable éco en sauce super-héros (mais tellement gore, yo!)
Le premier est arrivé sans crier gare dans les cinémas puis les clubs vidéo dans The Toxic Avenger, avec ses gros sabots, son tutu, son œil croche et sa moppe, bien déterminer à nettoyer Tromaville en trucidant en mode ultra-violent tout plein de méchants, déversant des torrents de gore aussi trashs et salissants qu’amusants. Un film qui devint rapidement culte, engendrant 3 suites, toujours avec à la réalisation l’inimitable Lloyd Kaufman, grand manitou de chez Troma. Parurent également deux séries de bandes dessinées (chez Marvel!), des figurines articulées à la TMNT (!!) et leur colorée série animée pour enfants (!!!) nommée The Toxic Crusaders. Sans oublier cette rutilante refonte (mettant en vedette Peter Dinklage, Elijah Wood et Kevin Bacon), qu’on va bien finir par pouvoir visionner à un moment donné : après sa tournée de festivals de l’automne 2023, le long métrage est hélas toujours inexplicablement inédit aujourd’hui…
Passer de machine à tuer à icône en moins de 2
Ensuite, ça nous était impossible de ne pas souligner le 40e des aventures de Sarah Connor et du Terminator, comme l’originel film d’anticipation à voyage spatio-temporel s’inspirait allégrement du slasher, ce sous-genre qu’on adore. Qui plus est, on sait tous.tes que pendant les années quatre-vingt, le cinéma de genre populaire, qu’on parle d’action ou de science-fiction, ne se gênait absolument pas pour inclure à foison scènes violentes et autres graphiques mutilations (merci notamment à Verhoeven et Cronenberg). Ce qui réjouissait les cinéphages de tous âges que nous étions, grâce également au bon James Cameron, qui rempila avec les squelettes métalliques pour l’immense blockbuster T2, avant de passer la rondelle à d’autres pour la suite des choses. Soit aux quatre réalisateurs des subséquentes suites sorties en salles, et aux deux showrunners des séries The Sarah Connor Chronicles (deux saisons diffusées 2008-2009) et Zero (parue plus tôt cette année, en mode animé).
Un croquemitaine de rêve
Et pour le dessert, on discuta de ce monument qu’est Freddy Krueger, notre croquemitaine favori, celui qui hante les cauchemars de générations en générations depuis la sortie du tout premier A Nightmare on Elm Street, qu’on doit à l’influent Wes Craven (1939-2015). Également papa des franchises The Hills Have Eyes et Scream, le réalisateur produisit et co-écrit le 3e volet (Dream Warriors; 1987), avant de réaliser et de jouer son propre rôle dans le 7e et ultra-méta opus de la franchise. Car il faut savoir que c’est justement Wes Craven’s New Nightmare (1994) qui jeta les bases auto-référentielles de la franchise Scream, qui serait lancée deux ans plus tard. Mais que serait Freddy sans Robert Englund (la série V, Eaten Alive, The Phantom of the Opera, Hatchet, etc.)? Pas grand-chose, comme on a pu le constater dans la refonte sortie en 2010, après qu’Englund ait incarné le personnage dans les 7 volets précédents, en plus d’être au générique de Freddy Vs. Jason (2003) et Freddy’s Nighmares, la série télé dont il était l’hôte (deux saisons, diffusées en 1988-1990). Et de prêter son image aux couvertures de 4 romans, plusieurs bédés et autres figurines.
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P.S. Encore une fois un grand merci aux gars de Dopethrone, alors qu’on peut entendre des extraits de leur pièce Zombi Powder, pour ouvrir et clore chaque épisode. Ça torche solide!