Un petit groupe de survivants et des militaires se réfugient dans un camp, alors qu’une épidémie de zombies fait rage. Les scientifiques du groupe essaient de trouver un antidote pour contrer ce virus qui transforme la population en monstres sanguinaires.
Day of the Dead: Bloodline survient moins d’un an après le décès de Romero, et même s’il était possiblement prévu bien avant, il faut admettre que l’envie de voir le long-métrage en est estompé. Après une tentative de relecture en 2008 par le cinéaste Steve Miner, cette nouvelle version signée cette fois par Hèctor Hernández Vicens (The Corpse of Anna Fritz) échoue également l’examen de réinventer la mythologie de Georges A. Romero. Sa mise en scène est bâclée et tout y semble artificiel. On a l’impression de regarder une infestation de zombie dans un soap lustré.
Le scénario recycle non seulement certains moments de la filmographie culte du défunt réalisateur, mais se permet également de calquer à peu près tout ce qui a été fait sur les zombies depuis, notamment la série The Walking Dead. Il en résulte une histoire futile et une enfilade de scènes qu’on a l’impression d’avoir vu des dizaines de fois.
Les moyens techniques appréciables donnent naissance à des maquillages vivants et des zombies à faire frémir, mais dommage qu’on les exploite de manière aussi brouillonne. Le parcours que l’on tisse pour tenter de nous de présenter un zombie possédant des caractéristiques humaines, pour faire écho au Bub de la version originale, est d’une crétinerie aberrante.
En harmonie totale avec le reste, les jeunes acteurs sont peu convaincants et sans le moindre charisme. Dans un rôle complètement absurde, Johnathon Schaech perd la dignité qui lui restait.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.