Après avoir perdu l’un de ses deux jumeaux lors de l’accouchement, une jeune mère qui vient d’aménager avec son conjoint dans une nouvelle maison commence à soupçonner qu’une entité maléfique tente de de s’emparer de son nouveau-né.
Still/Born est le premier long-métrage réalisé par le cinéaste Brandon Christensen. Sa mise en scène est très fonctionnelle et démontre une certaines connaissance des figures du cinéma d’horreur.
S’ouvrant sur une trame prometteuse qui propose d’établir le profil psychologique d’une mère prête à tout pour défendre sa progéniture, le scénario dissimule trop rapidement son angle féministe derrière une tendance moralisatrice, montrant l’importance d’être un bon parent. Les couples du film sont si invraisemblablement négligents envers leurs bébés qu’on a l’impression qu’on tente de nous livrer un mode d’emploi. Les risques qu’on fait prendre aux nourrissons détruisent autant la logique du film que son suspense.
Malgré quelques scènes d’horreur plutôt efficaces, Still/Born exploite de manière inégale les recettes qui ont fait leurs choux gras dans le cinéma d’horreur des dernières années. On profite donc des succès financiers de films comme Insidious, The Babadook et Paranormal Activity pour tenter de trouver une formule parfaite pour remporter des dollars. On propose même une actrice dont la physionomie rappelle celle de Rose Byrne. Le résultat devient prévisible.
Cela dit, même s’il ne restera dans aucune mémoire, Still/Born est un petit film agréable à regarder, mais en tout point inférieur à ses modèles.
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