À la fin de la première saison de The End of the F***ing World, on ne savait pas ce qui arrivait au personnage de James (Alex Lawther, Ghost Stories). La deuxième saison répond bien à la question, en plus de se pencher sur le cas d’Alyssa (Jessica Barden, Hanna), présenter le nouveau personnage de Bonnie (Naomi Ackie, Lady Macbeth) et ramener brièvement le terrible Dr. Clive Koch (Jonathan Aris, Black Mirror: Bandersnatch) à travers une série de flashbacks.
L’univers est resté le même, avec les narrateurs qui nous accompagnent tout au long du récit et les morceaux rétro qui s’enchaînent à la perfection. L’atmosphère douce-amère est restée à peu près intacte avec son humour noir et décalé. Les acteurs offrent également tous une fois de plus des performances exceptionnelles dans cette nouvelle saison de huit épisodes d’une vingtaine de minutes chacun. C’est un réel plaisir de retrouver certains personnages, même si quelques-uns ont toutefois réalisé qu’ils étaient bien différents de ce qu’ils croyaient être et ont évolué.
Le résultat est cependant un peu trop politically correct, voire moralisateur, alors qu’on cherche à nous parler de stress post-traumatique et de la résilience de jeunes adultes en ajoutant des blagues sur des sujets de l’heure dont on se serait passé comme le manspreading.
L’histoire semble alors s’étirer inutilement et tourne rapidement en rond alors que les meilleurs moments qui nous sont offerts à travers ces crises existentielles sont ceux de la première saison, qui reviennent encore et encore à travers cette suite beaucoup plus fade. Et cela ne fait que nous rappeler que nous rappeler à quel point la première saison surpassait celle-ci en tous points.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.