Après L’Inquiétante absence, paru l’an dernier et qui traitait du cinéma de genre québécois, un nouveau documentaire s’intéresse maintenant aussi aux films d’horreur produits chez nous: The Quiet Revolution: State, Society and the Canadian Horror Film.
441 Films et Cine-excess partagent aujourd’hui les premières images du film, qui prévoit débuter son circuit en festivals prochainement:
The Quiet Revolution: State, Society and the Canadian Horror Film examine comment les tensions sociales, politiques et culturelles au sein des différents territoires canadiens ont façonné les traditions nationales du film d’horreur des années 1960 à aujourd’hui.
La première partie du documentaire examine les transitions sociales des années 1960 et 1970 dans la culture québécoise, qui ont influencé une nouvelle gamme de productions et de sous-genres d’horreur controversés lancés par des cinéastes tels que David Cronenberg et William Fruet.
The Quiet Revolution: State, Society and the Canadian Horror Film tient également compte des changements territoriaux dans la production de films d’horreur, passant du Québec vers d’autres régions comme Toronto et Vancouver au cours des années 1990. Le documentaire conclut en dressant le portrait de réalisatrices contemporaines telles que les Soska Sisters, Nyla Innuksuk et Gigi Saul Guerrero, dont le travail remet en question les frontières du genre, la sexualité et l’identité nationale dans le cinéma d’horreur canadien.
Le documentaire réalisé par Phillip Escott et Xavier Mendik interrogera les Soska Sisters (American Mary, Rabid), Nyla Innuksuk (Slash/Back) et Gigi Saul Guerrero (El Gigante, Into the Dark: Culture Shock), en plus de Karim Hussain (La belle bête), Paul Lynch (Prom Night), Steven Hoban (A Christmas Horror Story) et plusieurs autres.
On risque dont fort de retrouver le titre dans la prochaine sélection de Fantasia.
