Après la saison 1 de la série Creepshow et le sympathique et Halloweenesque A Creepshow Animated Special, vient de débarquer sans crier gare l’épisode de Noël intitulé A Creepshow Holiday Special sur Shudder. Comme pour l’épisode d’octobre, le réalisateur de ce spécial de Noël est une fois de plus le maître ès SFX Greg Nicotero, à qui l’on doit la résurrection “télé” de Creepshow.
Se croyant atteint de lycanthropie, un type (Adam Pally) se rend au sous-sol de l’église St-Argento (?) pour une réunion des Shapeshifters Anonymous. Rapidement, des dizaines de pères Noël (!!!) débarquent. Leur plan? Trucider la demi-douzaine de membres de cette organisation venant en aide aux métamorphes. Il semble que, depuis des lustres, ces immaculés barbus aux costumes écarlates mènent une double vie. Ils sont également les ennemis jurés des loups-garous et leurs cousins se transformant en animaux. Au générique de cet épisode de 46 minutes, on retrouve également une féline platine (Anna Camp, vue dans True Blood), un comique (Frank Nicotero, aussi humoriste et cousin de l’autre), un peu loquace mais poilu culturiste (l’ex-mannequin-cascadeur-footballeur Derek Russo), de même qu’un inutile caméo de jeune rappeur populaire (vous connaissez Lil Yachty, vous?).
Il y a aussi de l’humour niaiseux, quelques clins d’œil aux initiés (Landis, Maleva, etc.), de la romance (hein?), de belles transformations, un peu de gore et plusieurs magnifiquement élaborés costumes. D’ailleurs, celui du «vrai» père Noël (muni de ses effilés “Satan’s Claws”) rappelle la somptueuse armure du beau Vlad de Coppola circa 1992! Il y a même quelques segments en mode bédé, qui doivent être très pratiques côté budget. Car oui, un incendie dessiné coûte clairement moins cher qu’un vrai feu ou un en CGI.
Et soudain, on nous balance en pleine tronche et à la va-vite une finale aussi frustrante qu’un coït interrompu. Ou qu’une détrempée poutine au fromage râpé en fin de soirée. Ça commence assez bien en mettant la table avec de colorés personnages, flashbacks et autres légendaires malédictions. On se dit que le tout doit ultimement culminer par un épique combat à finir. Quand, pouf, le beau pétard se retrouve mouillé, éteint par un dernier acte plutôt vaseux. Imaginez l’odeur que dégage un loup-garou rentrant chez lui la queue entre les jambes après avoir été surpris en plein souper par une torrentielle pluie…
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