Dans un mois jour pour jour, la 21e édition du Festival Fantasia ouvre ses portes pour près de trois semaines de projections disjonctées comme on les aime! Pour célébrer l’occasion, et coïncider avec l’annonce d’une première vague de titres, certains membres de l’équipe de Horreur Québec se sont rassemblés pour se remémorer trois de leurs projections les plus mémorables de la grande histoire du festival:
Marc Boisclair
Haute Tension (2004): C’est en 2004 que j’ai découvert ce festival étrange en choisissant deux ou trois titres au hasard, dont le dernier film d’un certain Alexandre Aja… Tout se déroulait relativement bien, jusqu’à cette scène de décapitation dans l’escalier. Rien n’avait préparé les spectateurs présents à la chasse ultra-gore qui allait suivre; la salle était terrorisée — moi inclus!
Let the Right One In (2008): C’est sans attente particulière que je me suis rendu à la projection du film de vampires suédois, en compagnie d’un groupe d’amis, loin de me douter que j’étais sur le point de découvrir un véritable petit bijou! Lors de la scène finale de la piscine, on pouvait presque palper le sentiment de jouissance éprouvé par le public. Une séance parfaite!
The Texas Chainsaw Massacre (2014): Leatherface complètement restauré, projeté sur grand écran, Tobe Hooper en chair et en os pour venir présenter le film et une odeur de gaz à lever le coeur qui remplissait notre section, gracieuseté du fan enthousiaste qui s’était déguisé pour l’occasion, chainsaw à la main. Une demoiselle a même dû sortir pour prendre un peu d’air. Qu’est-ce qu’un fan d’horreur peut demander de plus?
Eric Arseneault
Starslyderz (2007): En 2007, j’assistais à ma première représentation à Fantasia et j’allais tomber en amour avec le festival. Petit film amateur fort sympathique, Starslyderz m’a donné le goût de découvrir d’autres films méconnus et de prendre des risques. Dix ans plus tard, la flamme est toujours bel et bien présente!
Trolls 2 (2009): Considéré comme l’un des pires films du cinéma, Fantasia et son public en délire ont su transformer ce désastre cinématographique en une expérience délirante. L’ambiance disjonctée restera longtemps gravée dans ma mémoire. Le public est toujours aussi réactif après autant d’années et c’est ce qui fait la renommée du festival.
Turbo Kid (2015): J’ai eu la chance de voir le film à la deuxième représentation de minuit. Malgré un retard de trente minutes, j’ai rarement vu une énergie aussi électrisante dans la salle. La foule était tout simplement en délire. Le résultat fut au-delà de mes attentes et l’oeuvre du collectif RKSS restera l’un de mes films préférés de l’édition 2015.
Frédéric Chalté
The Texas Chainsaw Massacre (2014): Venu présenter la version restaurée en 4K de son film, Tobe Hooper a délivré tout ses souvenirs de tournage. Props au cinglé costumé en Leatherface qui faisait rugir une vraie tronçonneuse dans la salle.
Q&A avec Guillermo Del Toro après Creature Designers: The Frankenstein’s Complexe (2016): Jamais un Q&A à Fantasia a été aussi inspirant. Del Toro ne mâchait pas ses mots pour inonder la salle d’un vibrant et sincère amour pour le cinéma fantastique.
The Greasy Strangler (2016): La fois où moi et une centaine d’autres spectateurs se sont fait violer la tête par un des films les plus pétés du cinéma de genre.
Jean-François Croteau
The Cards Player (2004): C’est le premier film que j’ai vu au festival, par un après-midi de canicule, en juillet 2004. Sans être un film marquant de Dario Argento, voir un premier film du cinéaste dans une salle de cinéma a été un moment inoubliable dans ma vie. J’y ai par ailleurs rencontré un bon ami à moi et fan du cinéaste, avec qui je chattais sur le cinéma italien, pour la première fois. J’ai tout de suite apprécié cette idée d’un groupe d’inconnus qui deviennent amis en discutant de cinéma.
Embodiment of Evil (2009): Après 40 ans de prison, on libérait Coffin Joe et José Mojica Marins est venu sur place pour nous présenter son film de la plus théâtrale des manières. Je me souviens de la foule qui criait «Coffin Joe!» avant et après la projection. Je crois même que cette présentation est immortalisée sur le Blu-ray, dans les extras. Qui plus est, Embodiment of Evil était violent, viscéral et captivant à souhaits.
A Serbian Film (2010): Que l’on soit pour ou contre le film, cette projection a été la plus bizarre qu’il m’ait été donné de voir au festival. Aucun ricanement lors des scènes gores, aucun commentaire murmuré par nos voisins. Je pense que le cinéaste aurait eu avantage à faire sa conférence avant le film, parce que personne ne pouvait s’attendre à ça. Il est très difficile de se positionner face à une telle œuvre, mais je reconnais et salue l’audace de Fantasia de l’avoir présenté.
L’équipe vous lance maintenant la balle afin de connaître VOTRE moment marquant de la grande histoire de Fantasia. N’hésitez pas à commenter ci-dessous ou via Facebook!
Ne manquez pas notre couverture du Festival Fantasia, qui se déroulera du 13 juillet au 2 août 2017. Pour plus de détails, consultez le site web du festival.
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