Premier long-métrage de la cinéaste canadienne Courtney Paige, The Sinners a le potentiel d’attirer l’attention. Mettant en vedette un casting presque entièrement féminin dans une ambiance mélangeant film pour ado et thriller psychologique, il a tout pour susciter la curiosité.
Dans une petite ville très religieuse des États-Unis, sept amies décident de se rebeller contre les autorités. En associant chacune de leur personnalité à un des sept péchés capitaux, elles vont bientôt faire parler d’elles. S’approchant de plus en plus d’un culte satanique, le groupe commencera a avoir des problèmes quand l’une des leurs disparaîtra…
The Sinners est l’une de ces séries B qui saura ravir les amateurs. Sans s’imposer comme un incontournable de l’année, sa cinématographie aux petits oignons et sa prémisse intéressante en font une belle curiosité. Bien entendu, avec ce genre de films, il faut s’attendre à un certain lot de clichés. Cela dit, le tout est suffisamment bien équilibré pour maintenir l’attention. Le mystère est bien maintenu tout au long du métrage et on se laisse prendre à tenter de deviner ce qui se trame. Les actrices sont aussi toutes très bonnes, avec Kaitlyn Bernard (1922) et Brenna Coates en tête de liste.
Toutes ces qualités font que l’on peut passer par-dessus les quelques défauts du projet. On a cité les petits clichés qui rebuteront les plus exigeants, mais à cela on peut aussi ajouter quelques ficelles de scénario un peu faciles et un montage parfois approximatif, surtout vers la fin. Il en reste une impression qu’il manquerait quelques scènes d’introduction pour certains personnages et une ou deux conversations, entre d’autres.
Bref, un petit film canadien indie qui sent bon la bonne volonté et qui plaira à tous ceux et celles qui sont nostalgiques des films d’école secondaire ou qui cherchent une nouvelle variation au Se7en de Fincher en mode culte envers le diable.
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