À la suite d’une tentative d’enlèvement et aucune aide de la police, Laura (Andi Matichak) et son fils David (Luke David Blumm) tentent de trouver un endroit où se réfugier en toute sécurité. Rapidement, David tombera mystérieusement malade et la jeune mère fera tout en son pouvoir pour sauver la vie de son jeune garçon. Mais jusqu’où sera-t-elle prête à aller?
Six ans après The Canal, le réalisateur irlandais Ivan Kavanagh revient à l’horreur avec Son; thriller psychologique à la trame narrative plutôt familière. Annonçant d’abord un festival de sursauts et de fantômes dans le placard, on dévie vers un road movie pour ensuite se tourner vers l’horreur et plusieurs autres sous-genres qu’il serait fâchant de dévoiler. À mi-chemin de ce méli-mélo, le spectateur ne sait toujours pas exactement ce qu’il est en train de regarder. La redondance du scénario se faire rapidement sentir, ce qui a pour effet de créer plusieurs cassures dans le rythme et d’y apporter quelques longueurs.
Malgré ses faiblesses scénaristiques, on ne peut passer sous silence la réalisation énergique de Kavanagh et la très belle direction photo de Piers McGrail (Let Us Prey) qui constituent parfaitement à eux deux l’ambiance souhaitée. L’excellente Andi Matichak (Halloween, Assimilate) brille dans le rôle de la jeune mère perturbée rappelant celle de The Babadook, aux côtés de Luke David Blumm (The King of Staten Island) et du toujours talentueux Emile Hirsch (Into the Wild, The Autopsy of Jane Doe).
Avec son intrigue qui aurait eu intérêt à être explorée plus en profondeur, Son se démarque surtout par son enrobage léché et le jeu émotionnellement ardu de la très bonne Andi Matichak. Malheureusement, le scénario répétitif et son problème de cadence livrent un résultat peu mémorable, mais malgré tout divertissant et riche en rebondissements.
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