Pour souligner la sortie d’Annabelle: Creation, nous nous sommes amusés à répertorier quelques-unes des poupées les plus terrifiantes et/ou marquantes du cinéma d’horreur. Nous nous sommes limités à dix, vous êtes donc évidemment invités à nous partager vos préférées.
Annabelle (The Conjuring, 2013)
Commençons avec la principale concernée et la raison de ce billet: Annabelle. Tout d’abord, avec un rôle plus que secondaire dans The Conjuring, c’est surtout pour cette poupée aux allures inquiétantes que la majorité se souvient du film. Ayant ensuite obtenu sa propre histoire en 2014 et maintenant sa suite, Annabelle est officiellement entrée dans la ligue des poupées diaboliques les plus populaires du cinéma.
Les poupées du couple Bower (Dolls, 1987)
Un violent orage. Une panne de voiture. Une maison isolée. Tous les ingrédients (pour ne pas dire clichés) font partie du charme de ce classique de l’horreur réalisé par Stuart Gordon (Re-Animator). Les amateurs du genre seront plus que servis avec une multitudes de catins malveillantes qui hanteront la famille rescapée par un vieux couple et leur inquiétante collection de poupées.
Les mannequins turbulents (Tourist Trap, 1979)
Racontant l’histoire d’une bande de jeunes écervelés se faisant traquer par un propriétaire d’un musée qui a le pouvoir de contrôler ses mannequins, Tourist Trap n’est pas sans rappeler la version 2005 de House of Wax (ou plutôt le contraire). Malgré l’absurdité du scénario et plusieurs scènes risibles, le film réussi quand même à donner quelques frissons surtout grâce aux mannequins animés. Stephen King l’a même vanté dans son livre “Danse Macabre”, spécialement pour sa “terrifiante” scène d’ouverture.
Le clown de Robbie (Poltergeist, 1982)
Celui-ci n’a pas besoin de présentation. Tout le monde se souvient du fameux moment où le jeune Robbie (Oliver Robins) est victime de son propre jouet suite à la disparition de sa jeune soeur Carol Anne (Heather O’Rourke). Toujours aussi efficace après 35 ans, cette scène marquante du cinéma d’horreur est probablement une des plus terrifiantes, pour ne pas la qualifier de cauchemardesque.
Jigsaw (ou Billy) (Saw, 2004)
Un autre incontournable et probablement l’un des plus sadiques. La poupée Billy, instrument de torture de l’immortel John “Jigsaw” Kramer (Tobin Bell), fait aussi partie des classiques du genre depuis la sortie du premier film, il y a treize ans. Le petit pantin en tricycle posant des énigmes à ses victimes en a effrayé plus d’un et continuera de le faire dès octobre prochain avec la sortie de Jigsaw, huitième film de la lucrative franchise Saw.
Dolly (Dolly Dearest, 1991)
Moins d’un an après les recettes décevantes de Child’s Play 3 au box office (et croyant la fin de la série), il fallu très peu de temps avant de voir une nouvelle poupée assassine faire son entrée. Ce série B fait pour la télé avec Denise Crosby (Pet Sematary) est mauvais en tout point, mais a quand même réussi à marquer bon nombre de cinéphiles. Malgré son look raté se situant entre une vieille dame et une jeune guenon, Dolly réussi quand même à séduire par son coté kitsch, ses dialogues grotesques et sa réalisation exécrable; ce qui lui donne une place au sein des poupées marquantes. So bad, it’s good, disent-ils.
Billy (Dead Silence, 2007)
Malgré les opinions divergentes au sujet de Dead Silence de James Wan (The Conjuring), il faut avouer que le film comprend quelques très bons moments de tension mettant en scène Billy, le pantin joufflu animé par la diabolique ventriloque Mary Shaw. Poupée créée par le scénariste Leigh Whannell et James Wan lui-même, Billy n’est pas sans rappeler Fats du film Magic, de 1978. Un look statique, mais très efficace.
Frats (Magic, 1978)
Toujours dans le monde du ventriloquisme, mais traité de façon complètement différente, l’excellent Magic de Richard Attenborough arrive tout autant à effrayer avec son pantin nasillard Frats, qui pousse le pauvre Corky Withers (Anthony Hopkins) à commettre l’irréparable. À l’effigie de celui qui le contrôle, le spectateur arrive à se demander si Frats n’est pas réellement vivant. Mais l’est-il?
Brahms (The Boy, 2016)
Lorsque Greta (Lauren Cohan) devient nounou chez les Heelshire, elle ne s’attend pas à ce que le couple lui présente une poupée grandeur nature comme étant leur fils Brahms. Exclu de gore à profusion et d’images chocs, The Boy arrive surtout à faire frissonner le spectateur par son ambiance et sa réalisation. Mentionnons évidemment l’allure réaliste et macabre de Brahms qui prouve que ce ne sont pas seulement les bons vieux classiques qui sont les plus efficaces; ce qui en a fait un de nos coups de coeur de 2016.
Chucky (Child’s Play, 1988)
On ne pouvait évidemment pas passer à coté. Quoi qu’on en pense, qu’on le trouve risible ou terrifiant, Charles Lee Ray (alias Chucky) ne laisse indéniablement personne indifférent. Celui qui popularisa le genre et qui hanta le sommeil d’une génération est l’antagoniste d’une des rares franchises toujours actives à ne pas avoir subit de remake/reboot. Il sera d’ailleurs de retour en octobre prochain dans un septième film. Trente en plus tard, les fans en veulent encore! C’est tout dire!
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