Le polar et l’horreur en littérature sont certainement très populaires au Québec, en particulier aux Éditions ADA avec la série Les contes interdits, dont on a beaucoup parlé dernièrement.
Dans le lot, Simon Rousseau est certainement l’un des auteurs à suivre. En plus d’avoir créé les variantes horrifiques de Peter Pan, La reine des neiges et La belle et la bête, il s’est démarqué avec La bête originelle, paru en 2018, également chez ADA. Ses projets ne s’arrêtent pas là, car non seulement il contribuera à la série Un roman dont vous êtes la victime avec Le prince pourpre, disponible en juin prochain, mais Simon s’est aussi associé avec l’illustrateur Rémi Paradis pour adapter La bête originelle en bande dessinée.
L’idée de créer un projet en collaboration est né il y a huit ans, lorsque Simon a rencontré l’illustrateur et éditeur Rémi Paradis dans un salon du livre. Il a fallu attendre la pandémie et dix mois de travail pour que le tout se concrétise. La BD de 160 pages sera publiée aux Éditions Rémi Paradis.
Une campagne de sociofinancement, où les fans pourront contribuer à la concrétisation de cette œuvre, a été récemment lancée. En plus de réserver leur exemplaire, les lecteurs pourront avoir accès aux coulisses de la création et aux dix premières pages, et obtiendront également un signet gratuit, une dédicace des deux artistes (offerte aux 200 premiers exemplaires) et bien plus.
Deux bandes-annonces ont été mises en ligne, une première plus courte et une autre plus explicite.
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«Elle m’a rendu fou. Complètement fou.»
Le cadavre d’une femme est découvert dans son appartement, sa tête remplacée par celle d’un grand chien noir.
Parallèlement, une patiente souffrant de schizophrénie paranoïde dessine avec obstination des corps mutilés, munis de parties animales. Des hybrides.
Le lieutenant-détective Marc Vézina mène l’enquête, l’obligeant à s’égarer dans les méandres d’un esprit dément et méthodique : celui de la bête originelle.
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