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[Critique] « Catcall Omega Violence » : du gore, du gore et encore du gore!

Après nous avoir offert Carnival of Gore en 2020, le réalisateur indépendant Patrick Fortin nous revient avec son deuxième long-métrage intitulé Catcall Omega Violence, construit à nouveau par cumul de courts-métrages. Depuis 2019, le cinéaste originaire de Québec travaille d’arrache-pied pour rafistoler ses divers chapitres, dont le premier s’est démarqué aux Independant Horror Movie Awards. Si la pandémie a ralenti son projet, elle n’est certes pas venue à bout du cinéaste, qui a tourné les dernières scènes au mois de décembre afin de conclure sa saga.

Une jeune femme déambulant dans les rues est victime de catcallers, ces machos abuseurs et violeurs qui harcèlent les femmes. Elle entreprend une vengeance dont le parcours sanglant l'entraîne vers le vice du meurtre.
Catcall Omega Violence pochette

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Patrick Fortin, il s’agit d’un artiste se passionnant particulièrement pour l’horreur gore. Il réalise ses films à l’aide des moyens du bord et se débrouille avec ce qu’il a sous la main pour créer ses nombreux effets spéciaux. S’il ne cherche pas à atteindre le réalisme, le cinéaste tente de répugner le spectateur au possible avec des litres de faux sang et d’hémoglobine en tout genre. «Juteux» est le mot qui décrirait le mieux l’horreur de Patrick. Soulignons la contribution aux effets pratiques salissants de Camille Monette (Termitator, The Impalers), qu’on peut également voir à l’écran.

La transition entre les différents chapitres du film se laisse voir par les changements de lieux de tournage et de coiffure de la comédienne Élie Dubois-Senéchal, conjointe du réalisateur. Diverses techniques sont également explorées au fil du métrage: caméra à l’épaule, plan de travers, effet fisheye, scène expérimentale pour un effet psychédélique, etc., démontrant ainsi la versatilité du réalisateur.

Si Catcall déménage et défoule, il n’est par contre pas fait pour plaire à tout le monde. En effet, le rendu amateur et l’improvisation du scénario et des dialogues lasseront certains. L’aspect crade de la réalisation et des effets spéciaux procure par contre du charme à cette histoire sordide. Si vous appréciez le cinéma amateur gore fait avec passion, et désirez encourager un artiste indépendant, on ne peut se tromper avec cette œuvre délirante qui sait offrir un bon moment.

L’édition complète et définitive de Catcall Omega Violence en combo Blu-ray et DVD est disponible en contactant Goriest Production via Facebook.

Lisez également notre entrevue avec Patrick Fortin à propos de Carnival of Gore.

CATCALL; OMEGA VIOLENCE TRAILER
Note des lecteurs3 Notes
Points forts
Gore juteux
Débrouillardise du réalisateur
La musique
Points faibles
Scénario peu élaboré et improvisé
Personnages peu définis
3
Note Horreur Québec

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