Control a le désavantage de sortir juste après une pandémie nous ayant livré une multitude de films similaires. La dernière chose dont on a envie de voir, ce sont ces histoires où un personnage se retrouve encore une fois confiné.
La combinaison d’un faible budget et des contraintes de tournage apportée par la COVID nous a presque donné droit à un courant cinématographique nous montrant des individus enfermés parlant à une voix quelconque au téléphone ou provenant d’ailleurs.
Une femme se réveille emprisonnée dans une cellule étrange et doit se soumettre à une série de jeux pour que sa fille ait la vie sauve.
Le co-scénariste et cinéaste James Mark propose quelques touches singulières à son récit, mais ces dernières sont étouffées par bon nombre de clichés et des dialogues souvent risibles, donnant lieu parfois à des moments humoristiques involontaires. Non seulement la prémisse est usée à la corde, mais les obstacles auxquels on soumet la candidate sont sans impact et deviennent même redondants.
La mise en scène est fonctionnelle, tout au plus. On aurait aimé une réalisation assez juste pour insuffler une bouffée de fraîcheur, mais le traitement trop classique nous confirme encore plus que la trame est datée. Par ailleurs, la juxtaposition de flashback sirupeux nuie au rythme exigé par ce genre de huis clos.
L’interprétation demeure correcte, mais les personnages n’ont pas assez de consistance pour être de vrais défis.
En terminant, Control demeure une énième tentative avortée de renouveler une formule désuète.
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