Après La soirée qui fout la chienne, l’aventure du magazine jeunesse québécois se poursuit!
En plus de continuer à offrir ses numéros trimestriels, Ça fout la chienne profite de la période de l’Halloween pour inaugurer la deuxième saison de sa web série! Le public pourra donc découvrir deux nouveaux épisodes dès le 30 octobre prochain, en exclusivité sur la chaîne YouTube de Horreur Québec.
Nous avons récemment bavardé avec le réalisateur, bédéiste, auteur et producteur Luca Jalbert pour essayer de savoir à quoi on pouvait s’attendre.
«La première saison, c’était une web série mettant en vedette la jeunesse d’ici, donc on rappelait un peu les Fais-moi peur et Chair de Poule d’autrefois avec lesquelles j’avais grandi. C’était des épisodes indépendants les uns des autres. On suivait des jeunes aux prises avec des phénomènes surnaturels et paranormaux. La seconde saison va continuer avec cette forme-là. Les deux premiers épisodes seront une continuité de ce que les gens ont pu connaître. Ensuite la seconde partie de la saison mettra en scène cinq épisodes au sein d’un même univers.»
Dans la deuxième partie, on découvrira une bande de gamins que l’on suivra dans les saisons à venir et qui porteront le nom des «Enfants perdus». On se retrouvera comme toujours dans l’épouvante, le fantastique et la science fiction, mais c’est l’amitié avant tout qui va émaner des épisodes, sans laquelle ces jeunes ne pourraient affronter les événements sinistres qu’ils connaîtront. On sera plus proche de l’esprit Stand by Me (The Body) de Stephen King, que l’auteur cite comme référence.
Mais est-ce que les limites de ce qu’on peut montrer à des plus jeunes varient du papier à l’écran? «On peut aller plus loin au niveau de bande dessinée. J’essaie de ne pas verser dans le gore, car je suis plus attiré par l’épouvante. Le cinéma permet une certaine liberté au niveau du suspense. On peut ralentir le rythme des choses.»
Sur la question chaude du cinéma de genre au Québec, l’artiste se montre toutefois plus pessimiste: «Il y a une platitude au Québec. Nos téléromans sont tous des drames familiaux. Moi, j’ai grandi avec les contes pour tous de Rock Demers qui est mon mentor et un ami. Il y avait Roger Cantin avec les Matusalem. Il n’y a plus de bons films jeunesse ou films d’horreur.»
Cela dit, on peut compter sur l’équipe de Ça fout la chienne pour essayer de changer les choses. Ce qui a vu le jour comme un magazine pour les jeunes devient lentement un véritable label. «Pour 2020, nous avons des mutations. On devient un univers jeunesse interactif. Il y a une web série et une interaction radio. Les jeunes peuvent s’impliquer au-delà d’être de simples lecteurs et devenir acteurs dans la série!»
En attendant donc la première partie le 30 octobre, nous vous encourageons à découvrir la première saison de la web série Ça fout la chienne et à suivre les prochains projets du magazine sur sa page Facebook.
D’ici là, on vous partage également quelques photos du tournage de cette seconde saison attendue:
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