Ares est la première série néerlandaise originale de Netflix. On y découvre un groupe d’étudiants au cœur d’une société secrète qui permet à ses membres de s’octroyer des privilèges. Mais à quel prix?
Dès le premier épisode, Ares suscite une grande curiosité. La série est sombre et mystérieuse, en plus d’offrir une scène assez gore pour satisfaire les fans d’horreur.
Ares en dévoile un peu plus au cours du temps, même si les huit épisodes d’une trentaine de minutes chacun sont plutôt inégaux. Certains semblent inutiles et sont carrément ennuyants, alors que d’autres sauront rapidement raviver votre intérêt. Les scènes les plus horrifiques sont bien réussies, mais on en aurait pris davantage que ces quelques-unes parsemées au fil du récit. Il faut toutefois applaudir le fait de ne pas avoir inséré d’histoire romantique dans la série.
La performance de Jade Olieberg dans la peau de Rosa Steenwijk est tout simplement parfaite: elle réussit à jouer un rôle complexe et nuancé, sans fausse note. Elle peut aussi s’appuyer sur le talent de plusieurs acteurs secondaires, que ce soit Tobias Kersloot (Jacob) ou encore Lisa Smit (Carmen).
Les plus perspicaces sauront relever les indices qui permettent de mieux comprendre la finale dès le départ. Mais le talent des créateurs pourra vous faire oublier ces éléments avant la conclusion, qui arrivera alors comme une révélation.
Les spectateurs seront donc récompensés lors de la finale qui boucle superbement l’ensemble. La critique sociale qu’elle sous-entendait à l’origine devient alors plus claire et Ares réussit ainsi à s’affranchir suffisamment des autres oeuvres du genre pour mériter d’être vue.
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