Quelle étrange idée d’avoir voulu offrir une nouvelle version de Cabin Fever, 14 ans après le premier film; film ayant tout de même engendré deux suites depuis. C’est un certain Travis Z qui nous offre cette nouvelle mouture, toujours produite par le fameux (ou infâme, selon) Eli Roth, créateur de l’original.
Comme d’habitude donc, cinq jeunes louent un chalet isolé pour des vacances. Une fois sur place, ils font la rencontre d’un homme galeux, visiblement infecté par une maladie s’attaquant à la chair. Un à un, les fêtards se retrouveront contaminés eux aussi.
D’abord, il faut savoir que Cabin Fever (2016) s’adresse à un public qui n’a pas vu l’original; un public probablement trop jeune en 2002. C’est obligé, sinon pourquoi avoir voulu refaire un film presque plan par plan, avec les mêmes dialogues et sans remaniement aucun au niveau du scénario?
Les scènes se succèdent rapidement, sans grand intérêt. Exit les préambules, l’infection débute dès le générique d’ouverture, suivie de la morsure fatale de l’étrange enfant du dépanneur (qui ne fera pas de kung fu, cette fois!). Les jeunes seront confortablement installés au chalet avant la marque des 10 minutes. Et au fil des dénouements, l’interprétation des antagonistes devient tellement grossière, qu’on peine à comprendre l’intention désirée. Le rire? Le malaise? Quoiqu’il en soit, c’est franchement raté.
Du côté des positifs: les maquillages sont parfois très réussis. Point.
Mais trop peu, trop tard, si Cabin Fever 2002 avait au moins le mérite d’être amusant à l’époque, Cabin Fever 2016 fait pâle figure aux côtés de toutes les productions post-Saw qu’on aura pu voir depuis maintenant plus d’une dizaine d’années. En plus de n’avoir rien de neuf à offrir, plus d’une décennie après.
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