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[Critique] Castlevania – saison 4: la fin d’une excellente aventure vampirique

Note des lecteurs1 Note
4.5
Note Horreur Québec

Inspirée de la très populaire franchise de jeux vidéo, Castlevania est l’une des rares séries à demeurer constante au fil du temps. La qualité ne semble jamais s’essouffler, et c’est encore le cas pour cette quatrième et dernière saison qui arrivait le mois dernier chez Netflix.

On retrouve nos héros, quelques semaines après les événements de la troisième saison. Tandis que la fatigue commence à se faire sentir chez Trevor et Sypha, Alucard déprime dans le château de Dracula à la recherche d’un sens à sa vie. Le trio aura vent d’un complot pour la résurrection du célèbre vampire et fera en sorte pour que cela ne se produise pas.

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La force de Castlevania se trouve dans ses dialogues intelligents et matures, qui amènent parfois même à la réflexion. Il est fascinant de voir des vampires se poser des questions sur leurs actes et la pertinence de cette guerre avec les humains. La conversation entre les amoureuses vampiriques Striga et Morana le démontre bien, par exemple. Y a-t-il d’autres moyens de conquérir un territoire que par la force? La série nous livre des personnages multi-dimensionnels, à la psychologie très bien développée.

Fidèle à l’habitude, on a droit à des scènes d’une extrême violence, comme lorsque Striga doit combattre des paysans menaçants leur sécurité. Avec sa magnifique armure pour se protéger des rayons du soleil, la goule décapite de façon magistrale les pauvres hommes et les organes revolent de tous bords, tous côtés. La même chose se produit lorsque Trevor et Sypha combattent les créatures des ténèbres. Les créateurs ne lésinent pas sur l’hémoglobine. Par ailleurs, on ne se cache pas pour faire plusieurs références à la sexualité, comme dans les chapitres précédents. La longue conversation sur le marteau d’Hector avec la charmante Lenore est loin d’être subtile, mais fait tout de même sourire. 

Pour ceux qui ont joué aux jeux vidéo, les références abondent encore une fois. On pense aux petits goblins sauteurs, à l’un des boss on vous garde la surprise du jeu Nintendo DS de 2005, Dawn of Sorrow ou encore à l’épée magique et dévastatrice d’Alucard, présente dans l’excellent Symphony of the Night de Konami.

Castlevania est sans aucun doute la meilleure série basée sur un jeu vidéo et peut-être même l’une des meilleures des dernières années. Les animations sont magnifiques, infiniment gore, et l’histoire, très divertissante, ne contient pratiquement aucun temps mort. Pour les amateurs du genre ou même pour les non-initiés, la série est littéralement un incontournable.

Castlevania Season 4 | Official Trailer | Netflix

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