Après une nuit de fête endiablée, Neil et Christine, un couple en vacances en Thaïlande, tente de se remémorer les événements étranges traversés durant ces festivités. Alors qu’ils visionnent un film de leurs activités, ils réalisent avec incompréhension que Neil a tué Christine la nuit dernière. Pourtant cette dernière est bien en vie.
Horreur Québec n’a pas toujours été tendre avec le cinéma de Darren Lynn Bousman (Spiral: From the Book of Saw, St. Agatha, Abattoir) et ce n’est pas avec Death of Me, paru le week-end dernier sur demande, que les choses risquent de changer.
Si la prémisse s’annonçait alléchante, le scénario s’embourbe très vite dans des développements laborieux qui jonglent avec le ridicule et la confusion. On dirait que les auteurs endossent les incohérences en se disant que la facture mystérieuse nous empêchera de trop analyser. Se dresse alors devant nous une sorte de casse-tête dont l’image devient de moins en moins intéressante à chaque morceau que l’on met en place. Proposant des thèmes comme le pouvoir de la foi, la vérité, les rituels et les sacrifices, le film nous rappelle vite le classique The Wicker Man, de Robin Hardy. Ce dernier était, toutefois, bien plus envoûtant et élaboré.
Le portrait d’ensemble de ce Death of Me devient une assommante succession de scènes d’hallucinations où s’entrecoupent des épisodes de suspense peu concluants. Il semble que le cinéaste ait un penchant pour ce genre de thriller sans couleur. Comme sa filmographie antérieure nous l’a d’ailleurs démontrée, il ne faut pas espérer ici non plus une résolution d’intrigue des plus élaborées.
Bousman laboure ce sol infertile avec une réalisation acceptable, bien que sans grande originalité. Il faut dire qu’en plus d’un récit balourd, certains de ses acteurs ne l’aident en rien. Face à la compétente Maggie Q (Fantasy Island), Luke Hemsworth (la série Westworld) amplifie l’insignifiance de la trame par son jeu primaire.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.