Se réveillant d’une sieste dans la salle d’attente où il a conduit sa fille pour une fracture au bras, un homme en vient à soupçonner le pire lorsqu’il constate que personne parmi le personnel n’a souvenir de sa fillette, et de sa femme qui l’accompagnait.
C’est au tour du cinéaste de talent Brad Anderson (Session 9, The Machinist, Transsiberian) de faire le saut vers Netflix avec son dernier film Fractured, qui paraissait tout récemment.
Reprenant le concept du classique d’Alfred Hitchcock The Lady Vanishes, le scénario élaboré par Alan McElroy, qui avait jadis œuvré sur Halloween 4 et Spawn, n’est pas complètement dépourvu d’intérêt. S’il offre certaines variations intéressantes sur des thèmes plus connus, il a surtout l’habileté naïve de remettre sans cesse en question les théories du spectateur, sans lésiner sur les invraisemblances, qui tentent d’anticiper cette finale devenant le fondement ultime de l’intrigue.
Dommage, cependant, que cette conclusion soit si usée et décousue. Cela dit, si on accepte certains excès, on pourra peut-être passer un bon moment. Au passage on érafle plusieurs thèmes qui dépeignent la psychologie du héros, mais aussi sa situation familiale. On se raille également du système de santé avec un humour irrésistible et de l’importance des polices d’assurance.
La mise en scène alerte et léchée d’Anderson travaille avec aisance une matière première moins originale, pour panser devant nos yeux certains clichés. Sam Worthington (Avatar) et Lily Rabe (American Horror Story) sont très crédibles en parents inquiets.
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