Un tueur-licorne gay en mini-shorts à paillettes roses cible les membres d’une communauté queer lors du «Brooklyn Annual Enema Party», un an après que l’un d’eux ait survécu à une attaque lors de cet événement.
Réalisé par Drew Bolton et écrit par José D. Álvarez (qui tient aussi un rôle dans le film), Killer Unicorn est un slasher divertissant, original et efficace qui ne se prend pas au sérieux et n’hésite pas à jouer avec de nombreux stéréotypes homosexuels, pour le plus grand bonheur (ou désespoir) des spectateurs. Plus humoristique qu’effrayant comme le laisse présager la bande-annonce, le film réussit à faire rire à plus d’une reprise, même lorsque les morts de drag queens s’enchaînent.
Si les scènes du début déçoivent un peu en montrant que très peu des premiers meurtres, ne soupirez pas trop vite. Le film se reprend par la suite en enchaînant des moments plus graphiques et violents, sans compter les quelques moments de sexe torride entre hommes, une scène de douche anale mortelle et bien plus encore.
Bien sûr, le film est prévisible du début à la fin et n’offre que très peu de surprises, mais il parvient malgré tout à être assez amusant pour vous intéresser jusqu’à la toute dernière seconde.
Les performances des comédiens sont par contre très inégales. Des drag queens, qui sont clairement nées pour la scène, s’en tirent même mieux que certains acteurs. MDME Mortimer ressort du lot grâce au jeu de son interprète Markus Kelle qui s’élève au-dessus de l’ensemble. C’est probablement aussi le seul personnage attachant dans cette panoplie de caricatures colorées qui ponctuent chaque phrase de «girl» ou «bitch».
Killer Unicorn est maintenant disponible en vidéo sur demande et devrait rapidement trouver son public.
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