Visionné plus de 12 millions de fois sur YouTube, ce n’était qu’une question de temps avant que le court-métrage ingénieux de David Sandberg ne se transforme en long. Ajoutez à la production des noms comme James Wan (The Conjuring) et vous obtenez l’un des films d’horreur les plus attendus de l’année.
Rebecca (Teresa Palmer, Warm Bodies) a depuis longtemps quitté la maison. Malheureusement pour son petit frère Martin, il en est tout autrement. Ce dernier est aux prises avec une mère psychotique semblant héberger une entité effrayante qui se matérialise uniquement dans la noirceur. Rebecca devra affronter son passé afin d’aider et sauver son frère.
Ces derniers temps, Hollywood tente d’éviter les clichés en nous proposant des personnages pseudo-marginaux, simili-différents. Dans Lights Out (Dans le noir), notre héroïne semble canaliser une Avril Lavigne, version 2002. Blonde et rebelle, elle porte des caps d’acier et écoute du Ghost. Personne n’y croit vraiment tellement la mise en scène est léchée et calculée. Il en va de même pour le scénario. Oui, les scénaristes ont réussi à mettre un peu de viande autour de l’os de l’idée de départ, mais le résultat est tellement convenu et peu approfondi (ex.: le flashback de 45 sec. expliquant le pourquoi du comment) qu’on a déjà vu ce film 10 fois.
Les effets sonores — pigés dans LA boîte à effets qu’on entend depuis toujours — grimpent à un niveau de décibel encore inégalé jusqu’à maintenant. On frôle la crise cardiaque lors des sursauts, mais pas nécessairement à cause de ce qui se produit à l’écran.
Pourtant, on repart tout de même amusé par cette idée à laquelle il ne faut pas trop réfléchir. Peut-être comme une bonne chanson à succès d’Avril finalement?
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