Dû à une invasion de monstres et forcé de vivre sous terre, Joel (Dylan O’Brien) décide de remonter à la surface pour retrouver sa petite amie Aimee (Jessica Henwick); celle qu’il a été forcé de laisser derrière lui, sept ans auparavant. Pour son deuxième long-métrage, Michael Matthews fait maintenant équipe avec les scénaristes Brian Duffield (Underwater, Spontaneous) et Matthew Robinson (The Invention of Lying) dans ce film d’aventure mélangeant comédie, romance et créatures gluantes.
La grande force de Love and Monsters (Amour et monstres) est précisément son scénario original. Hyper bien écrit et souvent très drôle, son humour n’est pas sans rappeler celui de l’excellent Spontaneous paru en 2020. Le rythme est excellent et aucun temps mort ni longueurs ne sont ressentis durant les presque deux heures de film. La réalisation est, quant à elle, amusante et énergique, alors que les monstres du titres ne sont également pas piqués des vers puisque les effets visuels, autant pratiques que numériques (d’ailleurs nommés aux prochains Oscars), sont tout simplement magnifiques.
Mais le film ne serait pas aussi charmant sans la présence de Dylan O’Brien (The Maze Runner) qui apporte énormément de vie et de charisme au personnage principal. L’étendue de son talent se fait découvrir tout au long, tant dans la comédie que le drame. La scène entre Joel et le personnage de Mavis est d’ailleurs très touchante et visuellement très belle. Jessica Henwick (Game of Thrones), Michael Rooker (Henry: Portrait of a Serial Killer) et plusieurs autres complètent la solide distribution à laquelle nous avons droit.
Certainement un vent de fraîcheur dans le monde du fantastique, Love and Monsters se démarque surtout par son originalité et son humour. Une intrigue qui, en ces temps incertains, ne peut faire autrement que de forcer le spectateur à se mettre dans les chaussures du protagoniste. Une histoire sympathique qui saura autant plaire aux plus jeunes qu’aux fanatiques purs et durs du genre.
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