Un groupe d’amis se rencontre la veille des retrouvailles de dix ans de fin de lycée. À l’époque, ces derniers avaient modifié la photo de finissant d’un camarade de classe qu’ils intimidaient; le pauvre avait même fini par être expulsé de l’école. Ils étaient loin de se douter qu’un mystérieux tueur masqué s’était également invité à leur petite réunion, les massacrant un par un en se basant sur la phrase dans leurs descriptions de l’album des finissants, les décrivant comme «le plus susceptible de…».
Most Likely To Die est une pâle copie des slashers à la Prom Night et Scream. L’idée de s’appuyer sur les descriptions d’un album de finissants est somme toute originale. Cependant, les mises en scène de ces meurtres déçoivent grandement. On aurait préféré des scènes plus graphiques et plus créatives. Malheureusement, elles sont précipitées et sans grande originalité. Par exemple, un des personnages décrit comme étant «le plus susceptible d’être… sous les projecteurs» se retrouve égorgé et entouré de lumières de Noël. Pas très grandiose. Un meurtre impliquant un bâton de hockey est par contre habilement orchestré d’après la description «le plus susceptible de… manger n’importe quoi»!
La performance des acteurs est acceptable. Cependant, le film de Anthony DiBlasi (Last Shift) vient nous confirmer que Perez Hilton n’a aucun talent d’acteur. Les personnages manquent aussi cruellement de profondeur et le scénario est bourré de clichés: deux personnages qui se détestent finiront par s’aimer, un gars louche et pervers espionne une fille se déshabiller, etc.
Au final, le dévoilement de l’identité du tueur laisse perplexe, tout autant que ses motivations. Un titre plus approprié pour Most Likely To Die serait définitivement Most Likely To Forget…
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