Un père monoparental qui lutte avec différentes névroses psychologiques envisage lentement que les événements insolites dont il est témoin aient pour cause la possession démoniaque de son fils.
Ayant fait récemment son entrée sur la scène télévisuelle via vidéo sur demande, The Assent est le nouveau film du réalisateur Pearry Reginald Teo qui nous avait offert antérieurement quelques nanars d’horreur bien peu marquants comme The Curse of Sleeping Beauty et Dead Inside.
Le scénario, écrit aussi par Teo, se contente d’offrir une sorte de pot-pourri de tout ce qui a été produit et a rapporté de l’argent au niveau du thème de la possession. Si la prémisse du père tentant l’impossible pour maintenir la garde de son fils laissait sous-entendre quelques observations plus profondes (malgré certaines similitudes avec The Exorcist), les situations grotesques se multiplient alors que le long-métrage défile devant nos yeux. Le créateur semble n’avoir comme objectif principal que de nous surprendre, et ce qu’il sacrifie à cet effet rend ses surprises aussi primaires que ridicules. C’est notamment le cas du dénouement qui pourrait en faire pleurer de rire certains. Qui plus est, le dessin que l’on trace des personnages religieux est stéréotypé au possible.
La réalisation tente de créer l’horreur à travers des effets de sursauts répétitifs qui peinent à générer le moindre suspense. La bande son est greffée vulgairement à ces flash horrifiques pour s’assurer que le spectateur bondisse de son siège, mais le résultat s’avère plus ringard qu’effrayant. Au niveau des acteurs, Robert Kazinsky est convaincant dans le rôle de cet homme brisé aux côté du jeune Caden Dragomer, également très juste. Cela dit, on ne peut pas en dire autant de certains de leurs partenaires.
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