Elliot (Douglas Smith, Percy Jackson: Sea of Monsters) et sa petite amie, Sasha (Cressida Bonas, Doctor Thorne) emménage dans une maison louée avec leur ami, John (Lucien Laviscount, Scream Queens). En explorant la demeure, ils découvrent inscrit à l’intérieur d’une petite table de chevet la phrase suivante: «ne le dis pas, n’y pense pas», accompagné d’un nom mystérieux. Une fois le nom lu à haute voix, une entité surnaturelle surnommée «The Bye Bye Man» est relâchée; un monstre qui s’attaque à quiconque découvre son véritable nom. Les amis devront tenter de survivre, tout en gardant l’identité de l’homme secrète afin de sauver les autres du mauvais sort.
Basé sur une nouvelle de Robert Damon Schneck (The President’s Vampire: Strange-but-True Tales of the United States of America), The Bye Bye Man souffre malheureusement du syndrome du film d’horreur pour adolescents. On sent que la réalisatrice, Stacy Title (The Last Supper), y est allée avec la pédale douce. Le spectateur qui s’attend à des scènes bien sanglantes sera très déçu. En revanche, il aura droit à quelques sursauts inattendus pour le moins réussis. Mais tout le long du film, on se demande si Title a eu peur d’endosser à fond le genre ou si la commande était plutôt de plaire à la masse.
Le fameux Bye Bye Man, l’essence même du film, n’est pas à la hauteur des autres boogeymans qu’on aime et chérit tant. On aura souhaité que le scénario prenne le temps de mieux développer le personnage, qu’il y ait plus de chair autour de l’os. Des explications sur ses origines auraient été souhaitables. Par conséquent, l’homme au parka noir laisse carrément indifférent. Son compagnon canin, créé par ordinateur, est l’un des pires effets spéciaux qu’on aura pu voir. Par ailleurs, le film emprunte (ou copie) certains aspects de la franchise du célèbre meurtrier au gant griffé. La façade de la maison rappelle celle de l’oeuvre de Wes Craven, de même que certaines caractéristiques du vilain, que l’on taira pour ne pas trop en divulguer et ainsi gâcher le peu de plaisir que procure le film.
On ne peut passer sous silence l’horrible performance de Carrie-Ann Moss (The Matrix) dans son rôle de policière. L’actrice donne l’impression d’en être à son premier rôle tellement son jeu est mécanique. Par chance, elle est y peu présente. L’une de ses dernières répliques est d’ailleurs à pouffer de rire. Les autres acteurs s’en tirent correctement jouant des personnages unidimensionnels, stéréotypés et sous-développés, tout comme l’entité maléfique.
Avec une finale moins désastreuse que l’on aurait pressentie, The Bye Bye Man décevra tout de même grandement les amateurs d’horreur et ceux à la recherche de sensations fortes. Meilleure chance la prochaine fois madame Title!
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