C’est lors d’une excursion de camping dans le Grand Canyon avec ses proches et une autre famille que le jeune Michael ramasse des cailloux dans une grotte. Cela suffira à déchainer sur sa maison une suite d’évènements se voulant effroyables, mais qui ne le seront jamais vraiment. Des robinets qui s’ouvrent d’eux-mêmes, des portes qui se débarrent, des pas dans le grenier, des bruits dans le mur, des traces de mains dans le miroir… Disons qu’on a vu mieux! Même chose pour l’affiche.
Ce petit clan devra se battre contre des démons indiens mais aussi plusieurs autres problèmes: le fils (David Mazouz) est autiste, la fille (Lucy Fry) boulimique, la mère (Radha Mitchell) alcoolique et le père (Kevin Bacon) libidineux. Quand ça ne va pas bien…
À l’exception de deux ou trois moments de tensions culminants sur un bruit fort qui nous fait sursauter, on ne trouve aucune scène horrifiante dans ce film de l’australien Greg McLean qui semble durer trois bonnes heures tellement il ne s’y passe rien, sinon un remâchage de certaines scènes du premier Poltergeist, avec une vieille dame amérindienne en remplacement de la petite médium Tangina. Ce cinéaste nous avait pourtant agréablement ouvert l’appétit avec son Wolf Creek en 2005.
On a l’impression qu’une partie des scènes a été laissée sur la table de montage, surtout quand on nous introduit des personnages au début du film, dont la connue Jennifer Morrisson (Dr House), qu’on ne reverra jamais par la suite. Divergences artistiques, chicanes de production, problèmes de scénarios?
Dieu seul le sait — et les démons indiens s’en doutent!
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