The Devil’s Offering (Le sacrifice du diable) arrivait sur demande cette semaine, et laissait sous-entendre, autant avec sa bande-annonce que son synopsis, qu’il s’agissait d’un énième film de possession et qu’on risquait peut-être de trouver le temps long.
Rentrant chez lui avec sa femme enceinte pour travailler dans la maison funéraire de son père, un jeune homme hassidique devra affronter un démon caché à l’intérieur de l’une des dépouilles qu’ils ont entreposée dans leur sous-sol.
The Devil’s Offering promettait certains angles originaux de la possession démoniaque de par la culture juive dans laquelle se situe l’action. Pourtant, hormis quelques traditions à peine esquissées, le scénario se contente de remâcher les sempiternelles idées qu’on a vues dans de nombreux classiques, pour nous offrir une relecture inaboutie du catalogue de James Wan. Le résultat est donc un long-métrage d’horreur aux effets prévisibles.
Cela dit, le film est sauvé du naufrage par sa réalisation soignée, qui reprend efficacement tous les procédés mis en branle par les univers de The Conjuring et Insidious. Malgré un abus d’effets chocs ayant pour objectif de nous faire sursauter, le cinéaste Oliver Park (A Night of Horror: Nightmare Radio) parvient à bien utiliser les décors et éclairages pour composer plusieurs moments très efficaces.
Dans le premier rôle, l’acteur Nick Blood (Agents of S.H.I.E.L.D.) est un peu mécanique, mais Emily Wiseman (Winchester) est excellente en femme enceinte prisonnière de ces forces maléfiques.
En conclusion, The Devil’s Offering reste acceptable comme divertissement, mais ne fera pas de vieux os face à la filmographie du maître qu’on plagie.
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