Une jeune mère qui vient d’emménager avec son fils en vient à soupçonner qu’une mystérieuse entité ait pris sa place en imitant son apparence.
The Hole in the Ground paraît enfin en vidéo sur demande cette semaine, et comme le studio A24 s’est impliqué en achetant les droits de distribution, cette coproduction entre l’Irlande, la Belgique et Finlande avait toutes les raisons de stimuler les fans appréciant cette vague d’horreur psychologique amenée par la boîte.
Les appréhensions parentales sont en vogue dans le cinéma d’horreur depuis des décennies, mais The Babadook semble avoir largué une bombe sur les scénaristes d’aujourd’hui. Parmi ce torrent, The Hole in the Ground demeure une production acceptable. Le récit étalonne tout d’abord ses enjeux avec subtilité et le suspense se met habilement en place. Malheureusement, plus l’histoire avance, et plus on s’enfonce vers le produit générique. Difficile de croire qu’on ne rend pas volontairement hommage aux productions d’antan, présentant des enfants démoniaques, en reproduisant certaines conventions. Cette finale obsolète semble une piètre manière de diffuser cet amour du genre.
Mais la malchance de ce premier film de Lee Cronin est d’offrir un long-métrage dont le synopsis est identique au film canadien The Hollow Child, que nous avons eu la chance de voir récemment où, suite à un égarement en forêt, une enfant revient différent dans sa cellule familiale. Si ces similitudes sont hypothétiquement le fruit du hasard, le cinéphile les visionnant n’en est pas moins confronté à des trames narratives jumelles.
La réalisation demeure acceptable, mais demeure trop anonyme. Dans le rôle de cette jeune mère, Seana Kerslake (The Lobster) manque d’expressions, alors que le jeune James Quinn Markey, lui, livre un jeu mature et convaincant.
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