The Leech nous présentait un synopsis alléchant et une affiche tout aussi invitante. Qui n’aime pas les films d’horreur qui s’amusent à salir les sottises du temps des Fêtes? Mais a-t-on réellement droit à un nouveau film d’épouvante qu’on s’amusera à redécouvrir chaque année lorsque viendra le temps de sortir notre sapin?
Un prêtre attentionné accueille chez lui pour la période de Noël un couple de paumés qui en vient à remettre en doute son équilibre mental.
The Leech ironise sur les règles de bienséance de la religion, puisque dès que le sympathique père David décide de venir en aide à ces deux fortunés, comme le dit la Bible, sa vie et sa foi commenceront une vertigineuse descente aux enfers. Le vrai problème du film, c’est que son scénario ne va nulle part, et si l’horreur y est à peine perceptible, on a ce sentiment que le scénariste Eric Pennycoff (Sadistic Intentions, ABCs of Death 2.5) aurait peut-être dû rester dans la comédie.
Les détours tordus par lesquels l’humour développe des conséquences horrifiques apportent un lot de confusion et d’incohérences. Ce qui est déplorable, c’est que plusieurs blagues font mouche et qu’on peine à endosser cette finale disparate.
À la réalisation, Pennycoff nous fait oublier qu’il a tourné son film en pleine pandémie et que sa distribution ne compte principalement que quatre interprètes. Sa direction d’acteurs.trices et sa mise en scène assez sobre nous aident à plonger dans l’histoire.
Cela dit, la complicité entre Jeremy Gardner (The Battery) et Graham Skipper (Bliss, Christmas Bloody Christmas) fait de véritables flammèches lors de passages désopilants. Les deux acteurs sont solides et attachants.
Au final, The Leech reste un film trop long qui peine à s’affirmer dans l’un ou l’autre des genres.
The Leech est disponible en exclusivité via ARROW ainsi arrive le 6 décembre en vidéo sur demande.
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