Aussi programmé dans la sélection en hommage au cinéma polonais, la comédie musicale d’horreur surréaliste The Lure prenait d’assaut le Festival cette semaine. Un des préférés de l’équipe de la programmation, paraît-il.
Deux sirènes, Golden et Silver, sortent des profondeurs et se voient engagées dans un spectacle de talents. Grâce à leur charme et leur voix, les gens sont fous d’elles. Mais lorsque Silver s’amourache d’un humain, les choses s’enveniment.
Sous ses airs d’ovni cinématographique, The Lure cache un scénario conventionnel et même plutôt superficiel. Moins bon pour autant? Absolument pas! C’est dans le traitement que toute la magie opère.
Pour une première réalisation, Agnieszka Smoczynska sait se faire remarquer. Son film est drôle, incroyablement stylé et passionnant à regarder tellement il déborde de créativité. Les effets spéciaux, probablement réalisés de façon rudimentaire, impressionnent par leur réalisme. Et le casting est parfait. Ces sirènes réussissent littéralement à nous séduire, nous aussi.
On passe du disco au punk dans la trame sonore, mais ce sont les arrangements musicaux et les effets sonores qui surprennent réellement, surtout lorsque les créatures communiquent entre elles et que les sonorités se mélangent. Beau pour les yeux, bon pour les oreilles; dommage que ce rythme aussi endiablé ralentisse en fin de parcours. Le film demeure tout de même recommandé pour son unicité!
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