La famille Wilson vit sur une ferme isolée en Australie. En plus des problèmes d’argent qui risque de leur faire perdre leur propriété, le père (Jack Campbell, Gabriel) remarque que plusieurs de ses moutons meurent éventrés. Il était loin de se douter que la source du problème était une meute de chiens sauvages enragés qui décidera de prendre aussi en chasse la famille. Survivront-ils à l’attaque?
On peut facilement comparer The Pack a un pouding chômeur. Tout comme le dessert, le film de Nick Robertson (A Murder of Crows) n’a rien de subtil, mais demeure toutefois efficace. L’histoire est bourrée de clichés et d’invraisemblances. On a droit à une adolescente rebelle, le père qui survie à plusieurs attaques et une mère qui n’attire pas l’attention des chiens en marchant près d’eux. Faut le faire!
On pardonne vite les maladresses grâce à cette tension qui est palpable une bonne partie du long métrage. Robertson arrive même à nous faire sursauter à quelques reprises. Visuellement, le film est très beau et l’utilisation des plans de vue aériens ajoute à l’ambiance angoissante. Les attaques de chiens, quoique sanglantes, auraient gagné à l’être davantage et en plus grande quantité. Le scénario prévisible déçoit avec sa finale plutôt facile qui laisse le spectateur sans aucune explication.
Malgré les nombreux défauts que l’on peut reprocher à The Pack, il n’en demeure pas moins un divertissement tout à fait respectable.
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