Durant le mois d’octobre, il est de bon ton d’apprécier le côté «cheesy» de tous les éléments les plus clichés de l’horreur et de l’Halloween. En cette période propice aux squelettes de plastique du Dollarama et aux citrouilles à moitié dévorées par les écureuils et la décomposition, on est généralement plus tolérant dans notre cinéma. Avec une couverture et des bonbons, tout passe mieux!
Tout ça pour dire que c’est un bon moment pour découvrir un film comme Vampires vs. the Bronx d’Oz Rodriguez. Cette petite comédie d’horreur fauchée distribuée par Netflix a tout pour bien s’insérer dans un marathon d’épouvante. Racontant comment un groupe d’enfants tentant de lutter contre la gentrification de leur quartier se ramasse à devoir affronter des vampires, le long-métrage comporte, effectivement, un bon nombre de qualité qui viennent compenser ses quelques lacunes.
Parmi celles-ci, on compte une distribution très attachante avec des jeunes crédibles, accompagnés par Method Man du Wu-Tang Clan qui cabotine à fond dans son rôle de prêtre. Leurs interactions sont un des points forts du film, qui peut aussi compter sur une photographie inspirée. Ajoutons à cela que le long-métrage se veut aussi métaphorique avec une dimension sociale qui, bien que très appuyée par moment, fait le travail et se laisse apprécier. On aurait peut-être apprécié plus de subtilité par endroits, mais il s’agit quand même d’une comédie, c’est donc normal que tout soit un peu plus gros.
Franchement, si on est prêt à passer par dessus des effets spéciaux assez médiocres et quelques gags un peu «cringe», Vampires vs. the Bronx est une petite perle fort appréciable en cet automne de confinement.
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