Werewolves WolfProfile
Director Steven C. Miller's WEREWOLVES, a Briarcliff Entertainment release. Credit: Courtesy of Briarcliff Entertainment © 2024 All Rights Reserved.

[Critique] « Werewolves » : des loups survoltés, mais qui n’effraient pas

Werewolves (Les loups-garous) nous offre ce mois-ci l’une des rares chances de voir un film d’horreur en salle alors que s’amènent le temps des festivités et la saison des récompenses cinématographiques.

Des milliers d’êtres humains se sont vus transformés en loups-garous à la suite d'un événement appelé « super lune ». Une année s’est écoulée et les scientifiques anticipent la venue d’un autre phénomène astronomique semblable. Cette fois les autorités ont tenté l’impossible pour minimiser la crise alors qu'on suit une jeune mère veuve qui devrait compter sur l’aide de son beau-frère militaire pour essayer de survivre.
werewolves poster

Dès que l’on aperçoit le nom de Steven C. Miller au générique, on comprend très vite le mandat cinéphilique qui nous attend. Ses films sont de petites séries B, souvent douteuses et presque toujours oubliables. Pourtant, les fans d’horreur se souviendront qu’en 2012, le cinéaste nous avait offert l’intense Silent Night, devenu pour plusieurs un classique du temps des Fêtes.

Le scénario de Matthew Kennedy (Inheritance) tente une sorte de métissage entre plusieurs films à succès, comme la récente franchise The Purge ou même le Escape From New York de John Carpenter, mais le résultat se veut rapidement mécanique, prévisible et superficiel. Il faut accepter dès le départ l’absence d’innovation ou de revirements imprévus pour savourer ce film qui penche davantage vers l’action que l’horreur. Si tout n’y est pas déplaisant, l’ensemble est oublié avant même que le générique n’ait terminé de défiler.

À la réalisation, Steven C. Miller a le mérite d’assumer le type de production qu’il livre, sans pour autant se risquer à une quelconque innovation. Plusieurs de ses choix restent discutables cela dit, comme les abus de plans serrés, le montage épileptique lors de certains passages et cette tendance à camoufler trop souvent ses créatures dans la pénombre. Évitant très souvent les effets numériques, les créatures mises en scène avec des trucages pratiques bénéficient de l’expérience d’Alec Gillis et de Tom Woodruff Jr, qui ont jadis œuvré sur les franchises Alien et Predator. Sans surpasser certains sommets, comme ceux des loups-garous de The Howling, les lycanthropes du film atteignent un standard honorable.

Werewolves TrailerPhoto
Frank Grillo est Wesley Marshall dans Werewolves. Crédit: Briarcliff Entertainment © 2024 Tous droits réservés.

Frank Grillo, un habitué à l’étiquette The Purge, est crédible dans son rôle, alors que la plupart des acteurs en orbite autour de lui cabotinent atrocement.

Au final, Werewolves est regardable si les attentes sont basses et qu’on est conscient·e·s de ce qu’on va voir.

Note des lecteurs0 Note
Pour les fans...
de séries B sans envergure
de films qui combinent action et horreur
2.5
Note Horreur Québec

Zeen is a next generation WordPress theme. It’s powerful, beautifully designed and comes with everything you need to engage your visitors and increase conversions.