La petite ville de Woodhaven en Saskatchewan se voit soudainement mise en danger par un nouveau breuvage appelé le «Chicken Milk Stout». Wolfcop mènera son enquête, aidé de ses amis, et sèmera cadavres et bains de sang sur son passage.
La réalisation du premier Wolfcop a été presque un miracle. Gagnant du projet CineCoup, il est impossible de souligner avec justesse l’énergie que l’équipe a mis pour pouvoir faire le film, mais aussi lors de sa réalisation. Même l’acteur principal a donné un coup de main pour créer les accessoires. Il en résultait une farce loufoque à petit budget, remplie de trash et jouant habilement avec les codes du cinéma d’exploitation.
Soulignant son ton cabotin en mettant en scène le groupe Astron-6 dans sa poursuite d’ouverture, il ne fait aucun doute que Another Wolfcop s’assume comme étant une grosse blague. Il est d’autant plus intéressant de voir cette suite apparaître dans le décor canadien, que le film surpasse en tout point son prédécesseur: les maquillages sont plus élaborés, le trio d’acteurs irréprochables a des dialogues plus croustillants et les effets trash sont plus exubérants. Par ailleurs, la mise en scène de Lowell Dean est plus assurée. Tout en encrant davantage son récit dans le paysage canadien, le cinéaste nous convie à cette esthétique de comic book que son budget lui permet d’adopter avec plus d’aisance pour ce second film.
On ne peut pas s’attendre à un film sérieux quand on écoute un long-métrage qui se nomme Another Wolfcop. Le spectateur a droit à des propos irrévérencieux du début à la fin. Tout est prétexte à des situations burlesques, mais c’est exactement ce qu’on souhaite. Pourtant, à travers ce réservoir de stupidités volontaires se dresse un traitement caricatural du Canada qu’il est impossible de ne pas trouver loufoque.
Pour qui aime le genre, cette suite livre la marchandise.
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