killing ground still publicity h 2017

[Critique] « Killing Ground » : camping à vos risques

Note des lecteurs4 Notes
4
Note Horreur Québec

Un couple heureux et d’apparence parfaite s’aventure dans les bois pour une nuit de camping, question de célébrer le Nouvel An. Arrivés sur les lieux, ils découvrent que d’autres gens ont également choisi d’ériger leur tente dans les environs, mais pourtant, quelque chose ne tourne pas rond…

C’est au travers d’un montage inventif qu’on remet en place les pièces du puzzle. Le Killing Ground du cinéaste australien Damien Power étonne pour un premier long métrage. L’homme sait déjà comment venir chercher nos cordes sensibles et joue avec nos nerfs comme un véritable chef d’orchestre.

killing ground poster

Killing Ground n’est toutefois pas une partie de plaisir. Le film s’aventure souvent sur la limite de ce qui nous est supportable avec des scènes brutales, très réalistes. On pourrait même dire qu’il les dépasse à un certain moment, particulièrement lors d’une scène d’après-viol au climat glacial — malgré la chaude température extérieure — ainsi qu’une confrontation qui tourne résolument mal. Heureusement que tout n’est pas montré.

La distribution y est pour quelque chose. On ignore tout des personnages, mais pourtant le jeu l’ensemble des acteurs permet de donner une dimension plus profonde à ceux-ci. Aaron Pedersen (City Homicide) y incarne d’ailleurs l’un des meilleurs vilains de l’année.

Malgré une finale qui s’étire légèrement, Killing Ground propose une dénouement amer qui reste longtemps au travers de la gorge. Aurez-vous les nerfs assez solides?

Killing Ground est disponible sur:

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