Après avoir enfermé les habitants d’une ville dans une sorte de dôme (ça vous dit quelque chose?), des extraterrestres possèdent le corps de plusieurs habitants pour les transformer en une espèce de robots meurtriers.
Il fut un temps où ce genre de comédies granguignolesques asiatiques avaient un charme, mais surtout faisaient place à une certaine imagination. Du sang, des tripes, des boyaux, on en offre… Mais les créateurs n’ont rien d’autre à nous proposer. Ces derniers ont beau utiliser l’alibi de la «grosse farce» pour nous gaver à fond, Kodoku Meatball Machine n’a ni les touches originales d’un classique comme Ichi the Killer ou même de l’apprécié Tokyo Gore Police.
La réalisation superficielle ne sert qu’à présenter cette enfilade de scènes gores, rarement inspirées. Le scénario fait preuve d’une médiocrité légendaire. L’objectif est, certes, de nous amener un film trash bien gras, nous en sommes conscient, mais il y a des limites à nous balancer un pareil déluge de sang de manière aussi quelconque. On a l’impression de regarder l’un des films de la série Transformers, ce qui en dit long. D’ailleurs, les Asiatiques commenceraient-ils à s’américaniser dans leurs films d’action? Durant 100 minutes, les scènes de violence hystériques et criardes sont si agressantes que le film en devient presque exigeant. Le spectateur aurait envie, par moments, de se boucher les oreilles.
L’ensemble est ponctué de gags ringards et éculés. Si les maquillages volontairement «kitsch» amusent au départ, on a vite fait de les trouver redondants. En accord avec le reste, les acteurs cabotinent trop pour être réellement comiques. À éviter!
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