Dans la ville d’Amsterdam, une famille est retrouvée massacrée. Leurs corps portaient des marques de griffes et plusieurs de leurs membres manquaient à l’appel. Rapidement, les autorités font appel à la vétérinaire Lizzy Storm (Sophie van Winden, Rood) pour constater qu’ils ont affaire à un lion mangeur d’hommes. Elle sollicitera son ex-petit ami, le chasseur Jack, pour l’aider à arrêter le roi des animaux dans son carnage. La ville deviendra le théâtre de l’ultime combat entre l’Homme et la bête!
Prey (Prooi) est le parfait exemple d’un film de série B mélangeant judicieusement humour et horreur. Oui, il faut éteindre son cerveau et se laisser embarquer dans cette folle aventure animalière. Les fans de Snakes on a Plane y retrouveront le même état d’esprit: des situations ridicules, des blagues juvéniles et de savoureux jump scares. Étonnamment, Dick Maas (Sint, De Lift) livre plusieurs moments de tension gardant les spectateurs sur le qui-vive. Le lion nous est dévoilé peu à peu; un excellent choix qui permet d’installer un climat de terreur.
Le réalisateur propose un film de cent minutes bourrées de situations rocambolesques, sans aucun temps mort. Le gore y est cheesy et pleinement assumé. Tout le monde y passe, même des enfants! Les acteurs se débrouillent très bien et sont farouchement efficaces. Un peu plus de peaufinage pour le lion en CGI aurait été souhaitable, mais le résultat n’est pas aussi catastrophique qu’on pourrait le croire.
En s’assoyant pour écouter Prey, le spectateur se doute fortement qu’il n’assistera pas à un visionnement hautement intellectuel. Cependant, il y passera certainement un sapré bon moment où blagues douteuses et carnage ensanglanté font un heureux mariage.
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