Un fermier qui reprend la ferme familiale suite à une faillite fait la rencontre de l’ancien homme à tout à faire de son père qui s’avère aussi curieux qu’inquiétant.
The Soul Collector («8») était un film assez attendu, non seulement parce qu’il s’agissait d’une première mondiale, mais parce que plusieurs médias en ont parlé. Comme nous l’avons maintes fois remarqué lors de nos critiques, le folklore est devenu une vache à lait pour l’industrie du cinéma d’horreur depuis le succès de The Witch et il est amusant de voir différents pays s’y adonner, puisqu’ils nous imprègnent en quelque sorte de leurs traditions et coutumes.
Là où le scénario d’Harold Holscher promettait d’être intéressant, on s’empresse de tomber dans un symbolisme controuvé. Les développements de l’intrigue sont sans aucune envergure. Ce qui aurait pu devenir un excellent film d’horreur parsemé des légendes africaines devient alors long et banal. Le mélange de mélodrame et de terreur opère ici très mal. Ceci est particulièrement vrai face à ce dénouement qui, sous des airs de profondeur et de tendresse, est sans le moindre relief.
Cela dit, Holscher, aussi réalisateur de The Soul Collector, propose une réalisation assez vigoureuse. Outre quelques effets de style un peu douteux, le savoir technique est visible. Le cinéaste réussit dans la minutie de ses cadres et ses insistances à proposer un regard sur l’enfance et la mort plus dense, ce que le scénario effleurait de manière plus conventionnelle. Il offre une très bonne direction d’acteurs, tous assez convaincants.
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