Une jeune décoratrice qui suit une connaissance de yoga chez elle se voit subitement séquestrée par cette dernière, qui recherche désespérément une amie.
Homewrecker est le premier long-métrage du réalisateur Zach Gayne, qui signe ici aussi le scénario avec ses deux actrices. La trame aurait pu donner un excellent court-métrage, mais s’épuise rapidement lorsqu’il est question d’un long, si court soit-il. On devine tout à l’avance et aucune surprise ne pointe son nez pour nous prouver notre erreur.
Cette réflexion superficielle sur l’amitié, la vieillesse et l’affirmation de soi manque de fraîcheur et d’âme et aurait pu faire bonne figure pour un téléfilm diffusé en après-midi. Les développements manquent également de vraisemblance et, plus l’histoire avance, plus les mauvaises décisions de la protagoniste lui confèrent une naïveté abyssale.
En revanche, le réalisateur fait fi de son faible budget évident en axant sa mise en scène sur la direction des actrices et en campant principalement son intrigue dans un huit clos. On sent ici et là qu’il possède un certain flair, mais qu’il est prisonnier d’une histoire mal construite.
Alex Essoe livre sobrement un jeu sincère, face à une colorée Precious Chong, qui incarne cette désaxée presque attachante.
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