Un thriller d’action dans la pure tradition hongkongaise, comme on les aimait dans les années 1980 et 1990, Raging Fire propose des scènes de mise à mort relevées par leur violence graphique et des affrontements juteux. Il s’agit surtout du dernier long-métrage du légendaire cinéaste Benny Chan (New Police Story, Big Bullet), décédé en août dernier suite à son combat contre le cancer.
Un policier incorruptible doit affronter un ancien collègue sortant prison et décidé à se venger sur tous ceux qui lui ont fait du tort.
Le scénario érafle plusieurs thèmes forts valables comme la corruption, le manque de justesse dont peuvent parfois faire preuve les autorités civiles et la fraternité, mais vous comprenez bien qu’ici tout n’est qu’un prétexte pour multiplier le suspense, les exécutions sanguinaires et les scènes d’action.
La réalisation de Benny Chan est tout simplement délicieuse. À travers sa caméra, la ville de Hong Kong est non seulement lumineuse, mais sublimée de manière presque poétique. La moindre poursuite à travers les rues de la ville devient un véritable spectacle. Par ailleurs, Chan a toujours été très habile dans l’art de filmer des combats, et il les capte encore ici avec un savoir-faire technique.
Donnie Yen (Ip Man) défend avec énergie et charisme son personne, à défaut d’être toujours nuancé dans les scènes sentimentales. À ses côtés, Nicholas Tse (New Police Story) compose un vilain très crédible.
Si vous vous ennuyez de l’époque où les meilleurs John Woo et Ringo Lam sont parus en salle, vous risquez de vous amuser comme un loup dans un poulailler.
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