S’il y a une chose que nous rappelle The Fifth Thoracic Vertebra, c’est l’importance de ne pas toucher à un matelas sur le bord de la route un 1er juillet. La curiosité sud-coréenne, un premier film pour Park Syeyoung, s’ajoute à celles du volet Underground de Fantasia (voir nos critiques de The Diabetic et All Jacked Up and Full of Worms), qui nous offre des expérimentations vers des territoires encore peu explorés du cinéma de genre.
Une jeune femme recueille un matelas seconde main dans la rue le jour de son déménagement. Ce qu'elle ignore, c'est qu'une moisissure se développant à l'intérieur est sur le point de naître en quelque chose de plus dangereux qu'un simple champignon pour la santé.
Excédent à peine la barre du 60 minutes, The Fifth Thoracic Vertebra se retrouve à mi-chemin entre le film de créature à la Basket Case — sans l’attrait du spectacle gore — et celui drame romantique. Le fameux matelas atterrira dans différents endroits où, à tour de rôle, une poignée scènes conjugales sont présentées, nous offrant ainsi une certaine tranche de vie de ces jeunes couples.
Les intentions ne sont toutefois pas toujours claires ou bien définies, pas plus que la mécanique de la chose qui se développe sous les dormeurs. En effet, si on ignore tout du synopsis, on prend un certain temps avant de comprendre que cette créature pique en effet une vertèbre à ceux qui s’y en approche trop.
Ce n’est toutefois pas en dépit d’une certaine créativité à la réalisation. Si The Fifth Thoracic Vertebra donnera la chair de poule aux mysophobes de ce monde, certaines scènes s’avèrent assez bien ficelées malgré les faibles moyens. On pense entre autres à cette finale éclairée au projecteur de points laser verts, assez magnifique.
Autrement, malgré les aspects appréciables de l’essai, The Fifth Thoracic Vertebra demeure au final plutôt anecdotique.
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