Dans le petit village isolé de Port Moore en Alaska, un événement a libéré de nombreux fantômes en colère qui décident de s’attaquer aux vivants. Roman Mercer (Avan Jogia), une version emo de Kyle dans Outcast, est la seule personne capable de «communiquer» avec ces entités. Les résidents devront tenter de comprendre ce qui se passe alors qu’ils sont coupés du reste du monde avant de trouver une solution à leur problème de fantômes.
Le casting de Ghost Wars est impressionnant: Vincent D’Onofrio (Full Metal Jacket, The Cell, Daredevil), Meat Loaf (The Rocky Horror Picture Show, Fight Club, Formula 51), Kim Coates (Sons of Anarchy, Prison Break), Kandyse McClure (Battlestar Galactica, Hemlock Grove), Elise Gatien (Supernatural, Colony, iZombie), Sharon Taylor (Stargate: Atlantis, Smallville) et plus encore.
Chaque épisode permet d’en apprendre un peu plus sur l’un des personnages et son passé alors que les fantômes s’amusent à effrayer les résidents en les forçant à confronter leurs vieux démons. Mais tous ces personnages nous sont antipathiques et nous assistons à leur rédemption ou à leur mort dans la plus grande indifférence. Même en sachant que chacun d’eux risque de connaître une fin tragique, vous vous contenterez d’hausser les épaules en oubliant de compter les morts tellement le nombre de cadavres est élevé.
En voulant à tout prix faire quelque chose d’unique et de créatif avec une énième histoire de fantômes, Simon Barry (Continuum, Van Helsing, Bad Blood) s’éparpille dans tous les sens et le résultat nous amène à être témoin de phénomènes aussi étranges que des gens qui jouissent en touchant une espèce de poche amniotique infernale. Impossible à oublier!
Vous éclaterez bien de rire quelques fois en visionnant Ghost Wars. À deux ou trois occasions, ce sera parce que la série ne se prend pas trop au sérieux et ose flirter avec le nanar. Mais la majorité du temps, ce sera parce que le scénario plonge dans le ridicule, que les effets spéciaux sont terribles ou que les acteurs offrent la pire performance de leur carrière.
Mais après 13 épisodes d’une quarantaine de minutes d’une quasi-torture (les critiques d’Horreur Québec sont vraiment dévoués), il faut avouer que la finale est plutôt bien réussie. Malheureusement, ce n’est pas suffisant pour justifier d’entamer la première saison de cette série ou encore pour réclamer une deuxième saison.
Si vous souhaitez tout de même tenter l’expérience, Ghost Wars est disponible en version originale anglaise et en français sur Netflix.
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