Réalisatrice de séries documentaires, courts-métrages et de web-séries de fiction, j’ai toujours été fascinée par ce qui est étrange et inexplicable. Je suis heureuse de rejoindre l’équipe de rédaction d’Horreur Québec et de partager avec vous ma passion pour le cinéma d’horreur qui a pris racine dans mon enfance. Je fais partie de cette génération marquée par les films Nightmare on Elm Street , Child’s Play, Braindead et Candyman. Ces films ont définitivement marqué mon imaginaire. Je me souviens d’avoir été terrifiée à l’idée que Freddy Krueger apparaisse dans mes rêves et que Candyman surgisse dans un miroir.
Ces oeuvres cinématographiques, et bien d’autres, ont non seulement façonné mon attrait pour le genre horrifique, mais ils ont aussi éveillé en moi une curiosité pour les recoins les plus sombres de l’âme humaine et les phénomènes qui défient la logique et la réalité.
Au fil des années, j’ai consommé énormément de films d’horreur, ce qui a sans aucun doute atténué ma capacité à ressentir la frayeur. Cependant, cela ne diminue en rien mon plaisir à plonger dans cet univers qui me transporte loin de mon quotidien et me permet d’apprécier, ou pas, les différents aspects créatifs d’un film : la trame narrative, l’esthétique, la réalisation, la manière dont les réalisateurs et réalisatrices utilisent les codes et les conventions du genre, l’ambiance sonore, le jeu des acteurs, etc. Je dois aussi avouer que je prends un malin plaisir à critiquer les navets qui n’auraient tout simplement pas dû voir le jour.
J’ai bien hâte d’échanger avec vous chers lectrices et lecteurs. D’ailleurs, pour mon premier article, j’ai choisi de vous parler du film Longlegs du réalisateur Oz Perkins. Un long-métrage qui m’a vraiment déstabilisé.
L' agent du FBI Lee Harker, dotée d'une forte intuition, enquête sur le tueur en série Longlegs. Soupçonné d'avoir tué plusieurs familles, sur plusieurs années, Longlegs utilise un modus operandi qui flirte avec le satanisme. Au fil de l'enquête, Harker découvre un lien troublant entre elle et le tueur, qu’elle doit absolument arrêter avant qu’il ne fasse d’autres victimes.
Ce film est une expérience cinématographique où le mystère règne jusqu’à la toute fin. Dès les premières scènes, l’ambiance sonore et le rythme délibérément lent créent un sentiment de malaise et une atmosphère pesante. Le côté énigmatique et froid de la protagoniste, interprétée par Maika Monroe, apporte complexité et profondeur au personnage. En ce qui concerne Longlegs, incarné par Nicolas Cage, malgré son temps d’écran limité, sa présence bon enfant et diabolique frappe l’imaginaire. En définitive, j’ai particulièrement aimé l’intrigue, habilement construite, qui nous entraîne dans une direction inattendue. Oz Perkins jongle avec les frontières entre la réalité, l’occulte et le paranormal.
Je dois aussi ajouter, en plus des films d’horreur, je suis également passionnée par les histoires de crimes réels (True crime) que je consomme à travers divers médias : livres, podcasts et documentaires. Et puis il y a les creepypastas, ces histoires d’horreur partagées sur Internet. Leur format court, souvent écrit à la première personne, leur donne un côté inquiétant. Si vous aussi, vous êtes amatrice et amateur de creepypastas, n’hésitez pas à me le faire savoir ! J’aimerais beaucoup échanger avec vous sur ce sujet et partager nos histoires préférées.
Peut-être qu’on pourrait même en créer une nous-mêmes ?
