Qui suis-je?
Je suis une passionnée de la langue française et des littératures de l’imaginaire, avec un faible pour tout ce qui touche à l’horreur, surtout psychologique. J’ai des études axées sur la littérature, la traduction et l’édition du livre. L’un des premiers films d’horreur que j’ai vus, c’était The Lost Boys : The Tribe pour finalement me rendre compte que celui de 1987 était bien meilleur. Depuis, lorsqu’une nouveauté d’horreur sort dans les salles de cinéma, j’y suis!
Je suis à la recherche de la perle rare : une autrice ou un auteur d’horreur québécois encore peu connu·e, capable de me surprendre (de préférence sans être L.P. Sicard ou Patrick Senécal – même si, oui, je les adore!).
Christine, une voiture qui brise des cœurs… et des os!
Troisième relecture. Plusieurs chandelles brûlées (pas de livre de poche ici!). Christine, c’est l’un des classiques d’horreur qui, même avec les années, reste toujours une perle à lire et à relire.
Stephen King nous balance un cocktail explosif d’horreur, de nostalgie et de jalousie meurtrière au visage. L’auteur tisse les toiles d’une descente dans la folie pour notre personnage principal, Arnie Cunningham, un adolescent mal dans sa peau et maladroit – le stéréotype du geek solitaire et avec peu d’amis – qui, peu à peu, devient obsédé par Christine, une vieille Plymouth Fury rouge de 1958.
Il s’agit d’horreur surnaturelle avec un accent sur le psychologique des personnages, surtout le protagoniste pour lequel on ressent une certaine empathie. En effet, il s’agit d’un adolescent marginal à la quête de changements et d’indépendance qui, au milieu de tout ce qui se passe, se perd dans une jalousie meurtrière et un amour pour une chose inhumaine.
Quant à la plume de King, il n’y a rien à dire : on s’immerge dans cette histoire originale qui nous laisse sur notre faim avec une tension croissante et constante dans le quotidien banal d’un adolescent, et une atmosphère oppressante.
Toute une lecture!
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